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Blog - Page 4

  • Top Ten Tuesday (1)

    TTT3W.jpgLe TTT (selon formule de Lhisbei) est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel le blogueur établit un top 10 selon un thème littéraire défini. Le rendez-vous avait initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur le blog de Iani.

    Dans son billet du 1er novembre, Tigger Lilly, la blogueuse aux Bisounours, indique les 10 auteurs qui prennent le plus de place dans sa bibliothèque. Cette idée a fait des petits, Lhisbei l'a reprise, et elle m'interpelle : de façon paradoxale, il se trouve que ma bibliothèque personnelle est très réduite. Je travaille dans une bibliothèque, alors je me fournis sur mon lieu de travail. En conséquence, faire le tour de ma bibliothèque personnelle peut être surprenant, car elle n'est pas forcément représentative de mes goûts ni de mes orientations littéraires actuels.

    Dans "Top Ten Tuesday", il y a "tuesday". Or, il se trouve que nous sommes jeudi. Quel heureux hasard !

    Voici donc les 10 auteurs qui prennent le plus de place dans ma bibliothèque personnelle :

    1- Le grand gagnant, avec beaucoup de longueurs d'avance sur les autres, est David Weber. De lui, j'ai la quasi intégralité du cycle Honor Harrington, soit 14 volumes, La lune des mutins et ses deux suites, mais aussi La voie des furies ainsi que les deux premiers tomes de série Sanctuaire, Cap sur l'armageddon et L'alliance des hérétiques. Ce qui nous fait un total honorable de 20 volumes.

    2- La deuxième place revient sans contestes à J.K. Rowling, puisque j'ai l'intégralité de la série Harry Potter en français et en anglais, soit 14 volumes.

    3- La troisième place est décernée à J.R.R. Tolkien, avec Le Seigneur des anneaux en français et en anglais itou. Total, 6 volumes.

    4- Je découvre que j'ai 5 volumes de Bernard Werber. En dehors des Fourmis et des Thanatonautes, je n'apprécie pas beaucoup ses romans. Les autres m'ont été offert...

    5a- En cinquième position ex-aequo se trouve mon auteur de littérature blanche préféré : Amin Maalouf. Je possède de lui deux romans (Léon l'africain et Le périple de Baldassare) et deux essais - mais j'en ai lu bien d'autres, ce qui nous fait un total de 4 volumes.

    5b- Le deuxième ex-aequo avec Amin Maalouf est mon autre auteur de littérature blanche préféré, feu Robert Merle, toujours avec 4 volumes, donc. Je détiens entre autres Un animal doué de raison et Les hommes protégés, des ouvrages de SF désormais introuvables hors des bouquinistes.

    Pour la suite, j'ai un problème : il y a plusieurs auteurs ex-aequo à 3 volumes. Je les citerai donc par ordre de préférence :

    7- Pierre Bordage, pour la trilogie des Guerriers du silence. Une Grande Oeuvre.

    8- Daniel Pennac, avec les aventures de Benjamin Malaussène, le bouc émissaire chargé de famille, dans Au bonheur des ogres, La fée carabine et La petite marchande de prose. Drôle, décalé, bien écrit.

    9- Régine Deforges avec les trois premiers tomes de la Bicyclette bleue. Sympa.

    10- Christian Jacq et sa trilogie du Juge d'Egypte. Lisible. L'une des rares oeuvres de l'auteur qui le soit vraiment.


    Peut-être suivrais-je l'exemple de Tigger Lilly et Lhisbei, et ferais-je prochainement un TTT sur les livres que je garderais à tout prix s'il ne devait rester qu'eux. Ce sera plus significatif de mes goûts litéraires.


    PS : j'ai d'emblée exclu les BD de mon top ten. Parce que la plupart appartiennent à M. Blop, et que bon, 25 tomes des histoires de Léonard le génie et de son disciplus simplex Basile, ça finit par être légèrement prise de tête...


  • A deux voix près !

    art français guerre.jpg

    Un billet rapide : je viens d'apprendre qu'Alexis Jenni a remporté le prix Goncourt (certainement mérité, étant donné toutes les bonnes critiques vues et entendues sur son livre) pour L'Art français de la guerre, à 5 voix contre 3 sur... Carole Martinez et son Domaine des Murmures !

    Mince alors, pour une fois que je lis - et que j'aime ! - un roman de chez Gallimard, il passe à deux doigts du Goncourt ! C'est rageant, tout de même !

  • La Revanche du Bisounours

    A force de déconner sur les Bisounours Radioactifs, armes de destruction massive créées par Tigger Lilly et destinées à animer les débats des jurés du Prix des blogueurs Planète-SF, je me suis vue sommée par Lhisbei de prouver que j'avais bien un T-shirt Bisounours initulé Hug Me.

    Ca a l'air idiot, oui (d'ailleurs, ça l'est), mais c'est parfaitement vrai, il suffit de lire les commentaires de ce billet.

    Bref, je me suis attiré des ennuis.

    Mais je suis une grande fille, donc j'assume :

    HugMe.JPG

    (Oui, ma moquette est du même gris chiné que mon t-shirt. C'est ballot.)

    Du bisounours aux prix littéraires, il n'y a qu'un pas. Capillo-tracté, certes, mais un pas quand même.

    Sur ce, bon dimanche.

  • Fin de l'expédition spatiale

    Le Summer StarWars Episode V a terminé sa course le 22 septembre à 23h59. Lhisbei, capitaine de vaisseau, nous donne le récapitulatif des participations ici : 401 billets, c'est tout simplement hallucinant.

    Pour ceux qui n'auraient pas suivi, j'ai proposé 5 billets dans le cadre de ce challenge :

    Je précise que certains blogueurs ont publié quelque chose comme une centaine de billets en 4 mois ! Ils font bien entendu partie des gagnants du challenge

    J'ai pris un grand plaisir à y participer. Je ne le connaissais pas lors de sa création en 2010, et je le regrette, car j'aime beaucoup le space-opera et l'année dernière, j'aurais eu le temps de chroniquer beaucoup plus de livres. Mais tant pis, ce fut une belle aventure, qui me permet de découvrir des centaines d'oeuvres à travers les chroniques des autres.

    C'est donc la dernière fois que vous voyez ce beau logo en ces pages :

    SummerStarWarsV.jpg

    Un grand merci à Lhisbei et à son camarade Excel Vador, qui ont fourni un travail si titanesque que le deuxième y a laissé sa santé. A l'année prochaine, j'espère !

     

  • Le petit journal de l'impromptu

     

    Les potes

    Je ne l'avais pas fait depuis lontgtemps ; un petit coup de Jegounotron s'impose, car 32 sites ont fait des liens sur Impromptu depuis le mois de juillet. Un record pour un petit blog comme le mien. Et ce, grâce entre autres à l'opération Chanson de l'été de Lolobobo, que je remercie en cette occasion.

     

     

    En bonus : un petit nuage wordle à partir du Jegounotron, ça égaie une page :

    nuage wordle.png

     

    La nouvelle qui déchire

    Je l'ai dit plus haut, mon blog n'a pas une audience phénoménale (350 à 400 visiteurs uniques, soit 2000 à 3000 visites mensuelles - voilà pour les chiffres), mais cela ne m'empêche pas de relayer à mon tour un évènement qui réchauffe mon coeur de blogueuse de SF : le lancement du tout premier Prix Planète SF.

    Son jury rassemble six blogueurs d'importance, membres - entre autres - de mon club préféré, Planète SFAnudar, Efelle, Férocias, Guillaume, Gromovar et Lhisbei (qui est déjà jury au Prix ActuSF de l'Uchronie - cette fille n'arrête jamais !).

    [... Alors que j'écris ces lignes et que, par conséquent, je pars à la pêche aux liens, je découvre sur le forum de Planète SF que le Prix Planète SF fait l'objet d'une annonce sur le site Web de Livres Hebdo, la bible des bibliothécaires, une référence dans le monde des professionnels du livre (éditeurs, libraires, bibliothécaires).

    C'est un évènement. Car quel meilleur moyen de faire connaître la SF et les blogueurs de SF aux "professionnels de la profession" que ce site, consulté par l'ensemble des acteurs du réseau du livre ? Je suis joie. :D ]

    Mais je m'égare. Les quatre nominés du PPSF sont donc :

    • Cleer, L.L. Kloetzer
    • Planète à louer, Yoss traduit de l'espagnol (cubain) par Sylvie Miller
    • Rêves de Gloire, RC Wagner
    • Treis, altitude zéro, Norbert Merjagnan

    La remise du prix se fera aux Utopiales de Nantes en novembre, l'endroit où je rêve d'aller depuis deux ans... Mais ce ne sera toujours pas pour cette année. C'est énervant, à la fin. En plus, l'affiche (sur le thème steampunk) est à tomber par terre :

    Utopiales 2011.jpg

    J'ai prévu de lire Rêve de gloire de Roland C. Wagner dans les semaines à venir. Je vous en donnerai des nouvelles.

    Pas les autres, non, car je ne suis pas bien l'actualité. La preuve, je viens de finir de lire et de chroniquer Un feu sur l'abîme de Vernor Vinge, une oeuvre qui a quasiment 20 ans. Ce n'est pas de l'archéo SF, loin s'en faut, mais ce n'est quand même pas un poussin de l'année. Cela dit, j'ai appris dans les commentaires dudit billet, grâce à Gromovar (et vérification faite), que Vernor Vinge va sortir un nouveau roman intitulé The Children of the Sky, qui sortira chez nos voisins anglo-saxons le 11 octobre prochain. Nous restons donc un peu dans l'actualité.

    Sinon, toujours dans les dernières nouvelles, les débats du jury du PPSF se dérouleront, selon certaines sources bien informées, en possession d'armes de destruction massives telles que casseroles et bisounours radioactifs. Ca promet.

     

  • Très bonne question

    La question

    Sylvie Denis a dit (dans l'article de Génération Science-Fiction à lire ici) :

    "Pour quelle raison bizarre et irrationnelle des êtres humains adultes, responsables et occidentaux, pourvus pour la plupart de conjoints et de progéniture, de métiers, de positions sociales même, enfin bref, des gens comme vous et moi, lisent-ils des histoires d'empires galactiques, de batailles spatiales, d'aventuriers stellaires et autres fariboles situées dans des futurs aussi lointains qu'improbables ?"

    space 1.jpgUne question pertinente.

    Une question à laquelle je vous invite à répondre. Oui, vous, Guillaume, Ferocias, Arutha, Gromovar, Efelle, Lhisbei, Spocky, BiblioMan(u), Val, Anudar... Bref, tous les toqués de Planète SF.

     Une question d'autant plus pertinente que je constate que le Summer StarWars Episode V, évoqué çà et dans ces pages, rencontre cette année un succès très important chez les blogueurs SF. Ce défi concerne le space opera et le planet opera, des genres particulièrement honnis de ceux qui ne supportent pas la SF.

    Voici, pour information, la réponse donnée par Sylvie Denis (dans le même article) :

    "Le space opera, c'est ni plus ni moins un moyen comme un autre de se faire citoyen de la galaxie, et dans la mesure où c'est le seul qui soit à notre portée de citoyen de ce siècle, je ne vois vraiment pas pourquoi s'en priver."

     

    Ma réponse

    Cette question là, je me la suis posée souvent. Bon sang, mais pourquoi aimé-je autant la SF (en général) et le space opera (en particulier) ?

    Pas de piste du côté des monomaniaques des jeux de rôle (n'en déplaise à Hugin et Munin...). Je n'ai jamais joué à un jeu de rôle de ma vie.

    Voici la réponse que j'ai donnée il y a quelques temps à Gromovar dans son interview du lundi, réponse faite sans trop y réfléchir :

    "[J'y trouve]... de quoi m'éclater totalement le citron (celui qui fait Blop Blop, rappelez-vous) en toute légalité. Même pas besoin de beuh ou de rails de coke... Le panard, quoi.
    Et aussi un moyen de réfléchir aux enjeux sociaux et politiques de notre civilisation qui permet de conserver une distance « indolore » et ludique avec le sujet de la réflexion."

    space 4.jpgUne réponse qui mérite développement. En effet, depuis StarWars (la novelisation lue lorsque j'étais ado), j'ai découvert que l'imagination n'avait aucune limite, et que la science, en particulier, n'en constituait pas une. Au contraire, elle était un tremplin pour débrider l'inspiration des auteurs. Ce qui, au passage, m'a un peu réconcilié avec les sciences, parce que j'étais tellement quiche en maths que j'ai failli laisser tomber le reste (physique, chimie, bio) dès la première. Mais je digresse.

    Mon esprit cartésien et pragmatique me porte vers la SF, plus encore que vers la fantasy ou le fantastique (bien que mes lectures m'y amènent également), car la cohérence d'un univers est pour moi tout aussi importante que l'histoire racontée. Avoir de l'imagination, c'est bien. Lui donner une véritable cohérence, rendre un univers crédible, c'est mieux. L'exercice est extrêmement contraignant, et j'ai souvenir d'un écrivain connu expliquant sur un plateau de télévision qu'il ne pourrait jamais écrire de la SF, parce que c'était, à son sens, beaucoup trop difficile pour lui. Dommage, je ne me souviens pas qui est cet écrivain, car il est le seul du mainstream littéraire que j'aie jamais entendu tenir ce type de discours à propos de la science-fiction.

    Au fur et à mesure de mes découvertes littéraires, en particulier Dune lorsque j'étais en fac, j'ai également compris que la SF pouvait me donner une lecture du monde au moins aussi pertinente que mes études d'histoire (spécialités : renaissance française et histoire des religions, si ça intéresse quelqu'un). Pourvu, bien entendu, que les auteurs fussent bien renseignés, quitte à plagier quelques sources sûres.

    Car, sous des dehors calibrés, la SF permet de donner - et de recevoir - quelques leçons socio-économiques, politiques et scientifiques étonnantes. Notre actualité se transforme en histoire (comme quoi, il y a un lien, finalement), et l'on découvre la portée de certains évènements passés inaperçus par ailleurs.

    Jules Verne savait comme personne à son époque utiliser les découvertes scientifiques pour produire des anticipations étonnantes. Je pense en particulier au mélange à base de potasse que les explorateurs utilisent pour absorder le CO2 et rendre respirable l'atmosphère dans le boulet de canon envoyé sur la lune dans De la terre à la lune et Autour de la lune.

    SGU, DestinyDe son côté, et plus récemment, Makoto Yukimura, avec son manga Planètes, exploitait avec beaucoup d'à propos les données sur la pollution orbitale, révélées par de multiples incidents depuis la fin des années 70.

    Je citerai aussi Danielle Martinigol et son roman pour ados Les abîmes d'Autremer, qui a fait récemment l'objet d'une petite discussion entre Anudar et moi. Ce roman exploite de façon très réussie, trouvé-je, le débat sur la déontologie des médias et leurs méthodes d'investigation. Un sujet à la mode, souvent évoqué, presque un marronnier. Danielle Martinigol le transpose dans un space opera adapté au jeune public avec un sens de l'à-propos intéressant.

    Pierre Bordage, dans Les guerriers du silence, développe les thèmes spirituels qui lui sont chers, sur le bouddhisme et les influences judéo-chrétiennes, proposant sa propre lecture du monde et son combat contre toutes les formes de despotisme religieux.

    Enfin, ceux qui me connaissent bien le savent, je ne pourrai pas passer sous silence la franchise Honor Harrington, de David Weber, qui extrapole les particularités de sociétés "socialistes" (la République du Havre) et libérales (le Royaume de Manticore) pour raconter un univers de pur space opera, avec des batailles spatiales, certes, mais aussi des luttes d'influences politiques et économiques, ainsi que des développements idéologiques et religieux de grande ampleur.

    Ces exemples, une goutte d'eau dans un océan (il ne tient qu'à vous d'en proposer d'autres), illustrent mon propos : la SF est philosophique, éthique, politique. La SF est divertissante, oui, dans la plupart des cas. C'est d'ailleurs bien pour cela que j'en lis autant. Mais elle n'est pas (souvent) gratuite, vaine ou futile.

    C'est pourquoi, en guise de conclusion, je me cite à nouveau* :

    "[La SF est pour moi] un moyen de réfléchir aux enjeux sociaux et politiques de notre civilisation qui permet de conserver une distance « indolore » et ludique avec le sujet de la réflexion."

    Pitch Black

    * On n'est jamais si bien servi que par soi même. ^^

  • Damned ! La chanson de l'été !

    J'ai été taguée. Si. Et même que j'ai failli passer à côté, alors merci au Jegounotron, grâce auquel j'ai découvert le tag.

    Voilà, donc, Lolobobo a lancé un appel : lui proposer nos tubes de l'été.

    Je me suis longtemps creusé la tête [c'est pour ça que j'ai trois semaines de retard, ndlr]... Cela fait longtemps que le concept ne m'avait pas atteint, et j'avoue qu'à part la Lambada qui m'avait fait triper quand j'avais 12 ans, j'ai délaissé le phénomène depuis. Mais on me demande un service, alors j'obtempère.

    Mon choix est ultra classique, mais j'ai toujours aimé cette chanson, qui m'apporte de l'énergie (le rythme), du rire (le ridicule des voix) et une folle envie de danser (Raaaah... John Travolta)... Elle me met la pêche et de bonne humeur pour la journée.

    Je viens de découvrir pour cette occasion que ladite chanson date de mon année de naissance. Le hasard fait bien les choses - merci Lolobobo !