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Blog - Page 3

  • Les Utopiales 2012, ma prochaine escale

    Utopiales 2012.jpgUne fois n'est pas coutume, je sors de mon trou de bibliothécaire empli de poussières et de toiles d'araignée, et je pars la semaine prochaine rejoindre la galaxie des Utopiales :

    Un monde où se rassemblent les gens bizarres qui aiment parler d'étoiles, de mages et de loup-garous,

    Un monde où des écrivains dont on n'entend jamais parler à la télé reçoivent des distinctions littéraires,

    Un monde où des gens comme vous et moi se costument en personnages aussi absurdes qu'improbables (comment ça, mes macarons et mon sabro-laser sont absurdes ?),

    Bref, un monde merveilleux.


    L'évènement aura lieu du 7 au 12 novembre 2012. Le programme est alléchant, et bien rempli. Je n'aurai jamais le temps de tout faire ! N'étant guère coutumière du reportage photo ou des interviews, contrairement à d'autres blogueurs beaucoup plus doués que moi, je ne te promets rien, lecteur. Mais, on se sait jamais...


    Je devrais y retrouver des blogueurs tels Gromovar, Guillaume le Traqueur, Lhisbei, Lorhkan, Tigger Lilly, Biblioman(u)... Une perspective plaisante pour moi, car parmi ces fiers blogueurs de mon club préféré, Planète SF, je n'en connais qu'un seul IRL (à toi de deviner, cher lecteur)(M. Blop et le principal intéressé ont interdiction de donner la réponse).


    A l'occasion de ces Utopiales, le jury du Prix Planète-SF des Blogueurs remettra ledit prix (un objet contondant) à l'un de ces quatre chanceux :

    • Ainsi naissent les fantômes, Lisa Tuttle, trad. Mélanie Fazi, Dystopia
    • La fille automate, Paolo Bacigalupi, trad. Sara Doke, Au diable vauvert
    • Matricia, Charlotte Bousquet, Mnémos (je l'ai lu mais pas encore chroniqué)
    • Wastburg, Cédric Ferrand, Les moutons électriques

    Que le meilleur (ou celui qui a le défenseur le plus agressif au jury) gagne !

  • La pile à bloguer : procrastination, quand tu nous tiens

    pile de livresJ'ai inventé (ou peut-être pas) la PAB, la pile à bloguer : tout ce que j'ai lu, qui entre dans ma ligne éditoriale*, et que je n'ai toujours pas honoré de ma prose. Oui, honoré. Non mais.

    Ma PAB a développé un volume indécent depuis quatre mois. Même les encouragements du Summer StarWars VI n'ont pas réussi à la faire maigrir significativement.

    Mais il serait terriblement erroné de croire que je ne lis rien. C'est juste que je ne blogue presque pas, sauf en cas d'insomnie. Alors j'ai décidé de vous lister les livres lus depuis le printemps dernier.

    Si vous souhaitez connaître mon avis/opinion/analyse sur l'un des titres, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire. J'y répondrai de mon mieux. Et, qui sait, peut-être une chronique sortira-t-elle bientôt de mon chapeau...

    J'ai donc lu...


    De la fantasy qui dépote :

     

    Du fantastique mâtiné de thriller :

     

    De l'anticipation, et de la bonne, bien que les deux titres Young Adult de chez Castlemore ne le laissent a priori pas croire :

     

    Du space opera, du vrai, du beau, du dur de dur, qui aurait dû avoir sa place dans l'épisode VI du SSW :

     

    Quand je vous dis que j'ai du retard dans mes chroniques...


    *Je dis "qui entre dans ma ligne éditoriale", car ce n'est pas le cas de Pipiou dans son oeuf, une jolie oeuvre que j'ai lue et relue presque tous les soirs ces deux derniers mois... Mais elle ne fait définitivement pas partie de ma ligne. Sinon, j'aurais ouvert un blog de littérature jeunesse - Dieu m'en préserve !!

  • Damned ! Un tag !

    Guillaume le Traqueur m'a taguée à propos de la rentrée littéraire. Damned ! 

    Je le cite : 

    Comment les blogueurs francophones vivent-ils cet évènement de l’agenda culturel ? Suivent-ils au mieux les nouveautés ? Si oui, dans quels genres de prédilection ? Et pour les blogueurs spécialisés, en profitent-ils pour sortir de leurs domaines de lecture habituels ? En profitent-ils pour consulter leurs libraires, se laissent-ils porter par les sélections de confrères ou de cahiers littéraires ? Ont-ils fait lors de ces rentrées culturelles des rencontres littéraires inoubliables ?

     Cela fait beaucoup de questions. Mais procédons par ordre :

    Je vis souvent la rentrée littéraire... comme une corvée. A cause de mon métier. Je suis obligée de me tenir au courant, en un temps record, de tous les évènements de ce microcosme, même si le contenu ne m'intéresse pas. Entre collègues et avec les lecteur in, il est d'usage de demander de ce qu'on pense de tel ou tel titre, s'il est mieux que le dernier du même auteur, si la tonalité générale de la rentrée est intéressante... Autant de questions qui tendent à me laisser froide, car je trouve le concept de rentrée bien trop surfait. Et puis, tant qu'à parler de rentrée littéraire, je préfère celle de janvier. Elle est souvent moins triste en termes de contenu. Mais je fais de mon mieux, parce que je ne ferais pas ce métier si je laissais ma curiosité s'éteindre à la moindre contrariété.

    Donc, oui, bien sûr, je suis de mon mieux les nouveautés, au moins en prenant connaissance des 4e de couverture, et si possible des critiques. Je lis quelques titres de la rentrée assez tard, en octobre novembre en général, pour de bêtes raisons pratiques (j'achète les livres pour la bibliothèque début octobre, une fois que le plus gros de la rentrée est faite, car mon budget est réduit et j'essaie de choisir intelligemment)

    Et, toujours en raison de mon métier, je suis tous les genres, mais comme en général il s'agit de littérature française contemporaine (oups, j'ai oublié les majuscules !), il s'agit rarement de littérature de genre et (trop) souvent d'autofiction. Allez trouver de la SF là dedans...

    Alors, oui, je sors de mon domaine de prédilection à chaque rentrée. Parfois avec de très bonnes surprises : Le choeur des femmes de Martin Winckler en 2009, Du domaine des murmures de Carole Martinez l'année dernière.

    Chaque fois, je lis sur les conseils de mon libraire, qui est une pointure en la matière. L'année dernière, le 31 août exactement, il m'a montré L'art français de la guerre d'Alexis Jenni, et m'a dit : "celui là, il aura le Goncourt". Devinez qui avait raison... Il fut aussi l'un des premiers à mettre en avant la trilogie de Stieg Larsson, Millénium, il y a quelques années. Quand je vous dis qu'il est bon...

    Je ne suis jamais allée à une rencontre avec un auteur à cette période de l'année. Parce que j'ai beaucoup de travail et que mon temps libre est consacré à ma famille (et parfois au blog !). Un jour, quand [je serai] bien vieille, au soir, à la chandelle, dévidant et filant... Je regretterai peut-être ces opportunités manquées. Pour l'instant, j'ai plus important à faire.


    Je rejoins Lhisbei (décidément, que j'aime cette fille !) sur l'aspect insupportablement germano-pratin de l'évènement. Les remous dont on entend parler dans les média, les jeux de pronostics, les guéguerres d'éditeur, sont pour moi une source d'agacement. J'habite loin de Paris, et je ne comprends pas cette montée en mayonnaise nombriliste.

    Pour l'anecdote, j'ai un souvenir édifiant de ma première approche de ce milieu, en mars dernier, alors que j'étais allée à Paris pour le Salon du Livre (avec les majuscules, cette fois). J'ai assisté à une conférence sur l'avenir du livre dans le numérique, rassemblant quelques pointures locales - mais comme elles étaient parisiennes, il est d'usage de dire qu'il s'agissait de pointures nationales - et un parterre de bibliothécaires conquises et muettes d'admiration (j'insiste : les conférenciers étaient des hommes, les auditeurs des femmes ; égalité des sexes...).

    Etait entre autres présent un des directeurs de publication de chez Gallimard, Alban Cerisier. Je dois dire qu'avec ma collègue, indécrottables provinciales incultes que nous sommes, nous avons passé toute la séance à pouffer de rire face à ses moues et ses postures théâtrales, sa tenue vestimentaire savamment négligée (un dandy des temps modernes !), le tout agrémenté de discours ampoulés dénués de tout rapport avec la réalité (les autres conférenciers n'étaient d'ailleurs pas en reste de ce côté là). J'avais devant moi le gratin du milieu du livre français... Juste ciel ! De quoi partir en courant !

    Pour résumer, j'aime la rentrée littéraire quand mon libraire me parle des livres qu'il a aimés - même si je ne les lis pas - et je n'aime pas la rentrée littéraire en tant qu'évènement médiatique ponctuel.

    De quoi devenir schizophrène...

  • Blogueuse en vacances

    Je pars en vacances loin de toute connexion Internet pendant deux semaines. Je reviendrai avec des  chroniques de space opera pour le Summer StarWars, c'est promis !

    A très bientôt, et bonnes vacances pour ceux qui en ont  !

  • C'est parti pour tout l'été !

    A partir de demain débute mon rendez-vous de prédilection, le Summer StarWars de M. Lhisbei. Il s'agit de l'épisode VI, puisqu'il a lieu pour la troisième année consécutive (ceux qui n'ont pas compris cette dernière phrase ont besoin d'une petite remise à niveau en culture SF. Voir plus bas).

    Ce challenge propose aux blogueurs intéressés de poster des billets durant tout l'été, du 21 juin au 21 septembre, sur la littérature de space opera et de planet opera. Cette année, il s'ouvre aux séries télé et au cinéma.

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    Je suis heureuse d'y participer pour la deuxième fois, car j'aime énormément le space opera, et bien marrie que ce ne soit pas la troisième (car à la première édition, j'aurais eu tout le temps du monde pour poster plein de billets... mais je ne connaissais pas son existence).

    Je remercie donc Lhisbei et M. Lhisbei pour l'organisation de ce challenge !

     

    La SF pour les Nuls

    Les trois films originels de La guerre des étoiles, sortis en 1977, 1980 et 1983, ont été numérotés respectivement IV, V et VI par le réalisateur George lucas. Un coup de génie, lui permettant (entre autres) de sortir 20 ans plus tard les préquelles numérotées I, II et III.

    Donc, pour tout puriste considérant que la trilogie d'origine est la Seule, la Vraie, l'Unique, les épisodes IV, V et VI, sont en réalité les premier, deuxième et troisième. C'est pourquoi le troisième épisode du Summer Star Wars est numéroté VI.

    Si vous n'avez toujours pas compris, je vous invite à aller voir les articles de Wikipedia qui détaillent l'univers de Star Wars.

  • Des DRM, du piratage et autres joyeusetés

    Jusqu'à maintenant, je me suis peu exprimée sur ces sujets pourtant très d'actualité chez les internautes : les DRM, le piratage, l'offre des livres numériques. Parce que d'autres, plus informés que moi, le font bien mieux. Mais aujourd'hui, j'ai changé d'avis.

    drm,piratage,téléchargement légal,téléchargement illégal,livres numériquesLes DRM, pour les néophytes, sont des verrous de protection électroniques apportés à des fichiers numériques, allant du CD musical aux fichiers textes en passant par les DVD et les jeux vidéo. Ils devraient permettre de protéger le fichier contre les copies pirates. Je dis "devraient", car en réalité, il n'y a visiblement rien de plus simple que de les déverrouiller, si l'on en croit cet article (les commentaires sont aussi éclairants que le billet). Je n'ai pas encore testé.

    Les éditeurs font le choix d'appliquer ou non des DRM sur leurs ouvrages. Gallimard, par exemple, que j'apprécie pour ses grands choix éditoriaux (souvenez-vous combien j'ai aimé Du domaine des Murmures, de Carole Martinez) se met sur la défensive et devient agressive dès qu'il s'agit d'édition numérique. Des DRM un peu partout, des éditions numériques de mauvaise qualité, des menaces sur le distributeur de la nouvelle traduction Du vieil homme et la mer d'Hemingway par François Bon en format numérique, j'en passe et pas des meilleures. Je suis déçue de leur politique ultra protectionniste.

    Une récente chronique de Lhisbei, une blogueuse dont vous entendez souvent parler chez moi (entre autres parce qu'en fille de goût, elle aime la bière et le vin), aborde le sujet des DRM appliqués aux livres numériques dans sa Grande question du lundi. Et ma foi, son expérience interpelle le petit monde des internautes. Je vous invite donc à lire l'intégralité de son billet, ainsi que les commentaires.

    Si vous n'en avez pas le courage, en voici la substantifique moëlle (une phrase !) :

    "Pour pouvoir utiliser un fichier que j'avais légalement acheté, j'ai dû utiliser une méthode de pirate..."

    Voilà. Cela a le mérite d'être limpide.

    Lhisbei explique qu'ayant légalement acheté un texte pour sa liseuse, elle n'a jamais réussi à  débloquer le verrouillage. Après y avoir passé beaucoup (trop) de temps, elle a opté pour une approche de "pirate" : elle a cracké le code. En trois clics de souris, c'était réglé, et elle a pu lire son fichier.

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    Ailleurs, j'ai pu trouver une démonstration sous forme de comic-strip d'un internaute qui décide de se procurer légalement la saison 1 de Game of Thrones... Je vous laisse découvrir la chute (allergiques à l'anglais s'abstenir - mais on n'est pas obligé d'être bilingue non plus !). C'est édifiant !

    Il existe de nombreux articles sur le sujet, en allant grapiller sur des sites tels que OWNI, Numerama, Actualitté, mais aussi sur tous les grands sites d'information généralistes. Je me suis contentée de ces deux exemples, qui sont simples et parlants. Simplistes, me reprochera-t-on ? Peut-être. Démagogiques ? Certainement pas.

    Les DRM sont un non sens. Le marché des livres numériques pourrait être en pleine expansion en France depuis bien plus longtemps si les grands éditeurs n'avaient pas été si frileux. La copie pirate existera toujours, ne rêvons pas. Il faut simplement se "résoudre" à proposer une offre légale aussi variée et d'aussi bonne qualité que l'offre piratée. C'est à ce prix que cette dernière reculera.

    drm,piratage,téléchargement légal,téléchargement illégal,livres numériquesLa lecture numérique m'intéresse, elle intéresse mon entourage privé et professionnel, mais je ne m'y suis pas encore vraiment mise parce l'offre est encore, malgré les efforts de bien des maisons d'édition, trop partielle et bien trop verrouillée.


    Réveillez-vous, éditeurs, l'avenir est ici.  =>

     


  • Jaworski en triple

    jean-philippe-jaworski.jpgD'autres blogueurs font d'excellentes revues de blog, tous les mois ou presque, avec talent et abnégation. Ce n'est pas mon cas.

    Mais je ne pouvais pas ne pas relayer cette information : Jean-Philippe Jaworski, auteur de Janua Vera et de Gagner la guerre (qui est, je le rappelle, un de mes romans préférés), publiera non pas un, mais trois nouveaux romans aux Moutons électriques.

    La nouvelle a été annoncée en janvier dans le blog de l'éditeur, en deux articles : l'un sur la publication elle-même, l'autre sur la raison du découpage en trois tomes.

    Je ne peux donc que me réjouir d'une si bonne nouvelle et la partager avec vous. 2013 me tarde !