Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Harry Potter

Harry_Potter.gifNe vous laissez pas rebuter par le tapage médiatique et les produits dérivés : Harry Potter mérite pleinement son succès, car c'est une des plus belles œuvres littéraires pour la jeunesse écrite à ce jour.

La grande idée de J.K. Rowling a été de faire évoluer le lectorat d’Harry Potter parallèlement à son héros, en développant progressivement le niveau d’écriture.

Lorsque tout commence, Harry a 11 ans, c’est un enfant innocent et ignorant du monde des adultes. Le premier tome est donc un petit livre, dont l’écriture simple et agréable raconte une histoire accessible à des enfants de 10 ou 11 ans.

Avec chaque nouveau volume, Harry grandit ; alors, le nombre de pages s’accroît, les descriptions sont plus fouillées, et l’univers d’Harry se complexifie. La psychologie des personnages s’approfondit, et les notions de bien et de mal s’interpénètrent.

J.K. Rowling, fidèle en cela à la tradition littéraire anglo-saxonne, introduit progressivement dans son œuvre de la noirceur, du désespoir, ainsi qu’une réflexion sur la mort et le deuil auxquels les jeunes lecteurs français sont peu habitués.

Les derniers tomes sont donc écrits pour les jeunes adultes (ou les grands adolescents), ce qui explique certainement le succès phénoménal de l'œuvre auprès des publics adultes.

Même s’il reste un ouvrage pour la jeunesse, Harry Potter n’est pas une bluette, ni un produit formaté pour plaire. J.K. Rowling, durant les dix-sept années qui lui ont été nécessaires à la rédaction des sept volumes, a fait preuve d’un grand respect envers ses lecteurs par l’intelligence et la cohérence de son œuvre.


Gallimard jeunesse, 1997-2007.

Genre : initiatique, aventure, conte, fantastique

Commentaires

  • 100% d'accord avec toi !
    Comme beaucoup de livres c'est à mon avis encore meilleur en VO, mais la version française reste bonne puisque la traduction fait l'effort d'adapter les jeux de mots.

    Laissons de côté le snobisme de ceux qui critiquent systématiquement tout ce qui a du succès, et re(rererere)lisons Harry Potter !

    o/

  • Merci BoF.

    Je me tue à répéter ça aux gens qui ont décidé que Harry Potter était de la m...e parce qu'il est surmédiatisé.

    Et en effet, la traduction de Jean-François Ménard est excellente.

  • Adepte d'Harry Potter et de la VO, je rajouterai que, du fait du public auquel ces livres sont destinés, le niveau d'anglais est très abordable... Pour ceux qui hésiteraient à se lancer.

  • Oui, tu as raison, Plod. Ayant aussi lu les romans en anglais, il faut mettre au crédit du traducteur qu'il a fait un très bon travail, et à celui de l'auteur que pour des pauvres petits français pas doués en anglais, Harry Potter se révèle un moyen très divertissant de réviser !

Les commentaires sont fermés.