Je pars en vacances loin de toute connexion Internet pendant deux semaines. Je reviendrai avec des chroniques de space opera pour le Summer StarWars, c'est promis !
A très bientôt, et bonnes vacances pour ceux qui en ont !
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Je pars en vacances loin de toute connexion Internet pendant deux semaines. Je reviendrai avec des chroniques de space opera pour le Summer StarWars, c'est promis !
A très bientôt, et bonnes vacances pour ceux qui en ont !
La cité de perle est le premier roman traduit en français de l'auteur anglaise Karen Traviss, connue par ailleurs pour ses nombreux ouvrages de l'univers de Star Wars. Ce n'est donc sans doute pas un hasard que ce billet ouvre - chez moi du moins - le cycle des chroniques consacrées au Challenge Summer StarWars épisode VI de Mr Lhisbei et Lhisbei herself.
Karen Traviss, dans ce roman, développe la thématique écologique en prenant pour base une planète, Cavanagh, dont l'écosystème est férocement protégée par un guerrier hors norme, Aras. Les habitants naturels de la planète sont des formes de vie aquatiques, les Berezi. Quelques humains, arrivés il y a plusieurs générations, se sont installés sur la planète Cavanagh selon les conditions drastiques posées par Aras. La communauté est isolée du reste de la planète, confinée dans un espace terraformé pour elle, afin de lui permettre de cultiver les plantes nécessaires à sa survie. Un champ de force sépare leur territoire du reste de la planète, afin d'éviter toute contamination exogène.
Les colons humains sont parfaitement satisfaits de leurs condition de vie, en accord avec leurs profondes convictions écologiques, politiques et religieuses. Ils ont dans ce sens envoyé un message au reste de l'humanité, signifiant qu'ils pouvaient les oublier et que tout allait bien, merci pour eux.
Bien entendu, ils obtiennent le résultat inverse : une mission composée de scientifiques et de marines est envoyée vers eux, un voyage de 75 ans. La mission est dirigée par Shan Frankland, une officier de la police environnementale, et Lindsay, une militaire. Cette mission représente un enjeu énorme pour tous ses membres, puisqu'à leur retour chez eux, si retour il y a, tous leurs proches auront disparu.
Arrivées sur place, les dirigeantes découvrent rapidement les règles du jeu et les conditions sans appel posées par Aras, payant brutalement le prix du sang pour la désobéissance d'un des membres de l'équipe. Aras appartient au peuple Wess'har, qui habite sur la planète voisine du système. Ce peuple, écologiste convaincu, n'hésite pas à exterminer les colonies polluantes mettant en danger les espèces locales. Aras est un de leurs champions en la matière...
Une étrange entente s'installe entre Shan Frankland et Aras, les deux solitaires, alors que le Capitaine Lindsay, aux prises à avec des problèmes personnels déstabilisants, se replie sur elle-même. Vient un moment où les explorateurs doivent choisir leur camp ; celui des colons et d'Aras, ou celui du reste de l'humanité, qui vient frapper aux portes de ce lointain système...
Dépaysement. Voici le maître mot de ce roman. On n'est jamais chez soi. Et c'est bien ! J'ai apprécié ce roman parce qu'il m'emmène ailleurs, en compagnie de gens différents - on découvre progressivement à quel point l'est Aras, tellement différent même qu'il ne ressemble en rien à ce qu'il était initialement.
Je n'irai pas chercher dans ce roman de profondeur philosophique, à part l'évidente importance du thème écologique ; on y voit les bienfaits, les dérives et tous les dommages collatéraux provoqués par la défense de l'écologie poussée au bout de son raisonnement. Le questionnement est intéressant, et il est dans l'air du temps.
L'écriture de Karen Treviss a l'avantage de la simplicité : avec un contexte aussi exotique, c'est en effet un atout pour emmener rapidement le lecteur dans son univers. Elle a bien travaillé certains de ses personnages, particulièrement Shan Frankland et Aras, dont les motivations profondes sont singulières et attachantes, mais les autres protagonistes sont plus caricaturaux.
Je n'ai pas développé une passion ardente pour ce roman, pourtant intelligent. Peut-être est-il tout simplement honnête, manquant un peu de l'ambition d'oeuvres comme celles de Vernor Vinge (Un feu sur l'abîme, Au tréfonds du ciel), qui restent pour l'instant mes références en space et planet opera (hors Honor Harrington, bien entendu).
Il reste que ce fut une expérience plaisante, et que je lirai avec curiosité d'autres titres de cette auteur.
Bragelonne, 2006.
Genre : planet opera, space opera, science-fiction
Flasback est le dernier roman traduit en français de Dan Simmons. Hypérion est son roman le plus connu, un véritable chef d'oeuvre de la littérature de science-fiction, qui a reçu, entres autres, le prix Hugo en 1990... Un chef-d'oeuvre que j'ai détesté de bout en bout. Je partais donc d'un très mauvais pied avec Dan Simmons, mais je voulais lui laisser une deuxième chance.
Il faut dire que l'histoire de Flashback est très, très loin de celle d'Hypérion (pour ceux qui ne connaissent pas, allez donc faire un tour par ici). Nous sommes là sur une anticipation proche (20 ans), dans une Amérique du Nord qui ne tourne plus rond : les Etats-unis ont presque disparu, éclatés en plusieurs territoires indépendants, et le reste est soumis à la loi économique et financière de grands groupes japonais. Le Japon a gardé son agressivité économique tout en revenant sur le plan politique à l'époque féodale. Les nouveaux shôgun sont des chefs d'entreprise richissimes, qui tiennent lieu de gouverneur sur leurs territoires. La Chine, implosée en clans comme à l'époque pré impériale, fait les frais de l'agressivité nippone. Ailleurs, l'émergence d'un Califat Global, dont le fanatisme religieux a contaminé une bonne partie du monde ocidental, a fait disparaître les forces politiques européennes.
Au milieu de ce marasme social, politique et économique, Nick Bottom est un ancien policier, licencié de la police de Denver pour cause de toxicomanie. Nick a perdu sa femme Dara dans un accident 6 ans plus tôt, alors qu'il enquêtait sur la mort d'un jeune japonais, Keigo Nakamura. Comme la majorité de ses concitoyens, Nick est alors devenu accro au Flashback, une drogue qui permet de revivre ses souvenirs, si possible les meilleurs. Végétant désormais des aides publiques dans un appartement-cellule, il vit dans le passé, oublieux de son fils laissé à la garde de son beau-père de l'autre côté du pays.
Mais le père de Keigo Nakamura, Hiroshi Nakamura, fait appel à lui pour enquêter à nouveau sur la mort de son fils. Nakamura est une pointure économique et politique, multimilliardaire et conseiller pour la reconstruction des Etats-Unis. Il met donc à la disposition de Nick de gros moyens pour reprendre l'enquête, assortissant ceux-ci de menaces non voilées sur sa personne en cas de défection.
Avec les pérégrinations plus ou moins contrôlées de Nick, le lecteur découvre les coins et recoins sombres de cette amérique morcelée, les dégâts causés par le flashback dans une société qui implose, muselée par l'absence d'une vision d'avenir, ainsi que sa dépendance vis-à-vis des aides extérieures - japonaises de préférence. La violence et l'insécurité y sont omniprésentes, et des rumeurs courent : le flashback aurait été inventé dans un laboratoire israélien, avant qu'Israël ne soit rayé de la carte par une attaque nucléaire.
Etant donné que je ne spoile pas, je n'irai pas plus loin dans le déroulé de l'histoire. Mais l'internaute apprendra avec profit que l'une des caractéristiques les plus marquantes de ce récit tient à la vision politique de l'auteur.
Comme a dit Gromovar, un blogueur qui bénéficie de tout mon respect :
"C'est quand même la preuve de l'existence d'une idéologie dominante au point d'en être totalisante que de constater l'impossibilité qu'a quiconque de parler de Flashback sans s'interroger longuement sur les positions politiques de Dan Simmons."
(Source : le forum de planète SF, là)
Car en effet, Dan Simmons est un conservateur de la plus belle eau, de ceux qu'on voit dans les reportages français, qui refusent de tuer les p'tits nenfants dans le ventre de leur mère - au risque de pourrir la vie de ladite mère -, prônent l'abstinence comme méthode d'éducation sexuelle et pour qui tout homme un peu trop bronzé, musulman de préférence, incarne le Mal. Enfin, là, j'extrapole, mais disons que la vision conservatrice de Dan Simmons imprègne toute son oeuvre, et que Flashback ne fait pas exception.
Pour résumer son propos, si les Etats-Unis se retrouvent dans cette impasse, c'est de la faute de Barack Obama et des aides sociales. Aussi un peu de la faute de ces imbéciles de communistes européens qui ont laissé les musulmans imposer leurs lois dans leurs sociétés. Bref, une vision des choses qui, de l'autre côté de l'Atlantique, dans notre beau pays de France par exemple, a comme des relents nauséabonds.
Sachant que je ne suis pas plus intelligente que la moyenne et que l'idéologie dominante évoquée par Gromovar m'a atteint comme les autres, j'avoue avoir eu peur, en cours de lecture, de devoir laisser choir le roman comme une chaussette... nauséabonde, justement. Mais en réalité, il n'en fut rien ; j'ai savouré ce roman chapitre par chapitre, admiré la maestra de l'auteur pour mener ce thriller de bout en bout, avec un contexte neuf sur une trame classique. J'ai adoré son inventivité, tous les détails crus du quotidien d'une société privée d'avenir, le décorticage des motivations de chacun dans un monde en miettes. J'ai été fascinée par cette Amérique en perdition, qui, de manipulatrice, est devenue manipulée, tombée dans la dépendance financière et l'addiction à la drogue. Le petit plaisir sadique d'une française revancharde ? Peut-être. Il s'agit surtout d'une admiration non dissimulée pour cet auteur qui a su montrer de façon plus que réaliste la chute sans gloire des puissances occidentales face aux pays dit encore aujourd'hui "émergents".
Voilà, pour moi, Flashback est un très bon roman ; pour l'instant, c'est même le meilleur que j'ai lu cette année.
Robert Laffont, collection Ailleurs & Demain, 2012.
Genre : anticipation, thriller
Lu aussi par : Gromovar, Guillaume le Traqueur, Xapur, Anudar, Lorhkan, Calenwenn, Cachou
Je ne raffole pas des citations, sauf lorsqu'elles parlent des littératures de l'imaginaire en général (voir ma citation fétiche là à droite =>) ou de la science-fiction en particulier.
Et quand c'est Ray Bradbury, le désormais défunt génie de la SF, auteur entre autres des Chroniques martiennes, qui s'y colle, on s'incline. Voici donc ma citation préférée du monsieur :
«Tout ce qu'on rêve est fiction et tout ce qu'on accomplit est science, toute l'histoire de l'humanité n'est rien d'autre que de la science-fiction.»
On retrouvera avec intérêt neuf autres citations intéressantes de ce grand monsieur ici.
A partir de demain débute mon rendez-vous de prédilection, le Summer StarWars de M. Lhisbei. Il s'agit de l'épisode VI, puisqu'il a lieu pour la troisième année consécutive (ceux qui n'ont pas compris cette dernière phrase ont besoin d'une petite remise à niveau en culture SF. Voir plus bas).
Ce challenge propose aux blogueurs intéressés de poster des billets durant tout l'été, du 21 juin au 21 septembre, sur la littérature de space opera et de planet opera. Cette année, il s'ouvre aux séries télé et au cinéma.
Je suis heureuse d'y participer pour la deuxième fois, car j'aime énormément le space opera, et bien marrie que ce ne soit pas la troisième (car à la première édition, j'aurais eu tout le temps du monde pour poster plein de billets... mais je ne connaissais pas son existence).
Je remercie donc Lhisbei et M. Lhisbei pour l'organisation de ce challenge !
La SF pour les Nuls
Les trois films originels de La guerre des étoiles, sortis en 1977, 1980 et 1983, ont été numérotés respectivement IV, V et VI par le réalisateur George lucas. Un coup de génie, lui permettant (entre autres) de sortir 20 ans plus tard les préquelles numérotées I, II et III.
Donc, pour tout puriste considérant que la trilogie d'origine est la Seule, la Vraie, l'Unique, les épisodes IV, V et VI, sont en réalité les premier, deuxième et troisième. C'est pourquoi le troisième épisode du Summer Star Wars est numéroté VI.
Si vous n'avez toujours pas compris, je vous invite à aller voir les articles de Wikipedia qui détaillent l'univers de Star Wars.
Les enfants de Damia fait partie du cycle des Doués ; il en est, je crois, le cinquième tome. C'est le seul livre de ce cycle que j'ai lu. En revanche, je connais bien du même auteur la Ballade de Pern, dont j'aime tout particulièrement le roman initial, Le vol du dragon. Anne McCaffrey a été la première femme à obtenir un prix Hugo pour une oeuvre de fiction, et rien que pour cela, elle mérite toute l'attention des lecteurs.
Les enfants de Damia raconte comment grandissent les huit enfants d'Afra et Damia Raven-Lyon, dans un contexte particulier : ils sont Doués, et ont pour amis des extra-terrestres.
Les 'Dinis se sont alliés aux humains pour combattre le même ennemi, les Ruches. Les 'Dinis sont peu connus de la majorité des humains, souvent crains car incompris. L'expérience menée chez Afra et Raven, apparier chacun de leurs enfants à un couple de jeunes 'Dinis, représente une étape cruciale dans l'évolution des relations entre les deux espèces, qui communiquent principalement par les rêves.
Par ailleurs, les enfants Raven-Lyon sont dotés comme leurs parents d'un don télépathique et télékinésique unique, qui se développe avec l'âge, d'où leur surnom de Doués. Nous suivons donc successivement quatre de ces enfants, Laria, Thien, Rojer et Zara, dans leur accession aux responsabilités d'un adulte Doué et apparié à des 'Dinis, un double handicap ou un double avantage, suivant les situations dans lesquels ils se trouvent. Laria part vivre chez les 'Dinis, Thien est envoyé dans un vaisseau spatial qui poursuit les traces d'une Ruche, Rojer le retrouve plus tard sur les ruines de la Ruche et Zara suit son très fort instinct empathique pour tenter d'établir un dialogue avec une reine de la Ruche en détresse.
Ce roman est loin d'être un chef-d'oeuvre : des répétitions (qui rendent bien service au lecteur néophyte dans le cycle de Doués, certes), trop peu de détails pour donner une réelle profondeur à l'univers et aux personnages ainsi que des facilités narratives émoussent rapidement l'intérêt du lecteur et ne laissent plus grand chose une fois le livre refermé.
Mais il contient aussi cette manière unique à Anne McCaffrey de marier la science-fiction pure avec le merveilleux, un humanisme chaleureux qui transparaît à chaque page, dans chaque vaisseau spatial, chaque alien décrit, chaque opération de téléportation menée par un Doué. On a l'impression d'être chez soi, alors qu'on en est si loin. Peu d'auteurs de SF savent réussir ce savant mélange.
Alors, oui, le roman est médiocre. Mais il donne au lecteur une part de rêve qui n'a pas de prix.
Ce roman a été lu dans le cadre du challenge Anne McCaffrey lancé par Guillaume le Traqueur, en hommage à cette auteure attachante récemment disparue (elle est décédée en novembre 2011 à l'âge de 85 ans).
Je vais rarement au cinéma, et quand j'y vais, c'est pour me détendre le neurone. Car je n'en ai qu'un, oui. Je suis donc allée voir Avengers, en 2D et en VO.
Avengers réunit tous les héros Marvel, dont mon chouchou, Tony Stark, alias Iron Man. On y trouve aussi quelques personnages hauts en couleurs, tels que le géant vert, Hulk, la veuve noire, le soldat à étoiles blanches sur fond bleu et rayures rouges et blanches (Captain America, c'est ça !) et un type qui se balade en cape rouge, collants moulant, cheveux blonds et marteau noir (c'est ridicule, mais c'est comme ça).
Le prétexte pour les réunir était facile à trouver : une menace extraterrestre mondiale (enfin, bon, new yorkaise, surtout) qui nécessite quelques talents particuliers, vu que Loki le méchant est un peu un Dieu, frangin de Thor, déjà Dieu lui-même. Des gens pas très fréquentables.
Un borgne mal embouché (Samuel L. Jackson) pour les réunir tous et dans les ténèbres les lier, par force ou persuasion ou les deux, et le tour est joué. Bon, l'esprit d'équipe n'est pas tout à fait leur point fort, à ces héros. Et une équipe qui gagne, c'est avant tout une équipe qui joue ensemble. D'où quelques légers problèmes de raccord pendant leur quête...
L'humour est une réussite dans ce film. J'ai souvent rigolé de bon coeur durant la projection (je crois même que toute la salle m'a entendu... Il faudrait demander confirmation à M. Blop). Les dialogues sont sympathiques et les vannes déjà cultes. Si vous le voyez, vous comprendrez pourquoi tout le monde dans la blogosphère précise que Loki est le frère adoptif de Thor. Cela vaut son pesant de cacahuètes.
La réunion de ces monstrueux égos de super héros était le point sensible du scénario, plutôt bien réussi. Leurs personnalités respectives font des étincelles grosses comme des comètes, bien rendues dans cette scène de dispute générale sur le vaisseau de SHIELD autour du bâton magique de Gandalf Loki.
Les acteurs sont dans l'ensemble plutôt corrects. Certains ne se forcent pas beaucoup, tel Samuel L. Jackson, ou l'acteur qui joue Thor (Chris quelque chose), dont les prestations relèvent de l'alimentaire. D'autres tirent véritablement leur épingle du jeu : j'ai particulièrement aimé le comédien qui joue Hulk, tout en retenue, quasi effacé, ainsi que Scarlett Johansson, qui nous fait une véritable numéro d'actrice durant ses scènes d'interrogatoire (où l'interrogé n'est pas forcément qui l'on croit). Loki a un petit quelque chose de pas net dans le regard qui est farpaitement émoustillant. Bien entendu, la palme du cabotinage revient à Robert Downey Jr, à qui le rôle de Tony Stark va décidément comme un gant.
Mais, il y a des gros "mais".
N'est pas Odieux Connard qui veut, car ce type a une mémoire d'éléphant, un talent d'écriture indéniable, une logique à toute épreuve et du temps pour rédiger ses chroniques. Je vais donc me contenter de pointer quelques incohérences qui m'ont gâché le film :
Il y a peut-être de ma part une méconnaissance des autres films, voire de l'univers général de Marvel. Je n'ai pas vu Thor, ni Captain America. M'enfin quand même, cela n'ôte pas la sensation de baclage du scénario.
La scène finale de bataille dans New York était trop longue. Bien faite, hein, sympa, drôle, mais franchement interminable.
Et enfin, mais ce n'est pas de la faute des producteurs du film, le son était beaucoup trop fort. J'ai passé une partie de mon temps les doigts dans les oreilles, position dans laquelle j'entendais tout aussi bien les dialogues... mais absolument inconfortable.
J'en conclus donc que si le film est meilleur qu'un énième blockbuster sans saveur, il souffre de faiblesses qui m'ont sauté aux yeux et gâché ce qui, pour le reste, était très réussi.
Dommage, car j'étais quasi conquise avant d'entrer dans la salle obscure : je suis bon public, j'aime la SF et j'adule Robert Downey Jr dans son rôle de connard ultra doué, égocentrique, richissime et suffisant. Il fallait donc une bonne dose de ratés pour me faire descendre de mon petit nuage.
Vu aussi par : Lhisbei, Calenwenn, Les Murmures, et Odieux Connard, donc.