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humour

  • Avengers, de Joss Whedon

    avengers.jpgJe vais rarement au cinéma, et quand j'y vais, c'est pour me détendre le neurone. Car je n'en ai qu'un, oui. Je suis donc allée voir Avengers, en 2D et en VO.

    Avengers réunit tous les héros Marvel, dont mon chouchou, Tony Stark, alias Iron Man. On y trouve aussi quelques personnages hauts en couleurs, tels que le géant vert, Hulk, la veuve noire, le soldat à étoiles blanches sur fond bleu et rayures rouges et blanches (Captain America, c'est ça !) et un type qui se balade en cape rouge, collants moulant, cheveux blonds et marteau noir (c'est ridicule, mais c'est comme ça).

    Le prétexte pour les réunir était facile à trouver : une menace extraterrestre mondiale (enfin, bon, new yorkaise, surtout) qui nécessite quelques talents particuliers, vu que Loki le méchant est un peu un Dieu, frangin de Thor, déjà Dieu lui-même. Des gens pas très fréquentables.

    Un borgne mal embouché (Samuel L. Jackson) pour les réunir tous et dans les ténèbres les lier, par force ou persuasion ou les deux, et le tour est joué. Bon, l'esprit d'équipe n'est pas tout à fait leur point fort, à ces héros. Et une équipe qui gagne, c'est avant tout une équipe qui joue ensemble. D'où quelques légers problèmes de raccord pendant leur quête...

    L'humour est une réussite dans ce film. J'ai souvent rigolé de bon coeur durant la projection (je crois même que toute la salle m'a entendu... Il faudrait demander confirmation à M. Blop). Les dialogues sont sympathiques et les vannes déjà cultes. Si vous le voyez, vous comprendrez pourquoi tout le monde dans la blogosphère précise que Loki est le frère adoptif de Thor. Cela vaut son pesant de cacahuètes.

    La réunion de ces monstrueux égos de super héros était le point sensible du scénario, plutôt bien réussi. Leurs personnalités respectives font des étincelles grosses comme des comètes, bien rendues dans cette scène de dispute générale sur le vaisseau de SHIELD autour du bâton magique de Gandalf Loki.

    Les acteurs sont dans l'ensemble plutôt corrects. Certains ne se forcent pas beaucoup, tel Samuel L. Jackson, ou l'acteur qui joue Thor (Chris quelque chose), dont les prestations relèvent de l'alimentaire. D'autres tirent véritablement leur épingle du jeu : j'ai particulièrement aimé le comédien qui joue Hulk, tout en retenue, quasi effacé, ainsi que Scarlett Johansson, qui nous fait une véritable numéro d'actrice durant ses scènes d'interrogatoire (où l'interrogé n'est pas forcément qui l'on croit). Loki a un petit quelque chose de pas net dans le regard qui est farpaitement émoustillant. Bien entendu, la palme du cabotinage revient à Robert Downey Jr, à qui le rôle de Tony Stark va décidément comme un gant.

    Mais, il y a des gros "mais".

    N'est pas Odieux Connard qui veut, car ce type a une mémoire d'éléphant, un talent d'écriture indéniable, une logique à toute épreuve et du temps pour rédiger ses chroniques. Je vais donc me contenter de pointer quelques incohérences qui m'ont gâché le film :

    • notre ami le Dr Banner se transforme une première fois en Hulk et poursuit cette pauvre Veuve Noire (pourtant bien rousse) parce qu'il est en colère. Elle tente, en vain, de lui faire entendre raison et se fait rudement bousculer par le grand monsieur vert. Il faut l'éjecter du vaisseau pour qu'il fiche la paix à tout le monde et recouvre ses esprits. Soit.
    • Mais alors, pourquoi à sa seconde transformation, sait-il raison garder, massacrer uniquement les méchants et venir au secours des gentils ? Soit je n'ai rien compris (c'est toujours possible, je n'ai pas la prétention d'avoir un cerveau en parfait état de marche) soit les scénaristes ont merdé.
    • Pourquoi Loki se fait-il attraper aussi vite par nos amis les héros, pourquoi se fait-il parfois marave par son frérot ou autre super héros, et d'autres fois les coups passent à travers lui comme un couteau dans du beurre absent ?
    • Comment Oeil de Faucon, puis le professeur Selvig ensuite, parviennent-ils à se soustraire à l'influence de Loki ? Pourquoi à ces moments-là, et par quel miracle, étant donné que la méthode d'envoûtement était plutôt intrusive ?

    The-Avengers.jpgIl y a peut-être de ma part une méconnaissance des autres films, voire de l'univers général de Marvel. Je n'ai pas vu Thor, ni Captain America. M'enfin quand même, cela n'ôte pas la sensation de baclage du scénario.

    La scène finale de bataille dans New York était trop longue. Bien faite, hein, sympa, drôle, mais franchement interminable.

    Et enfin, mais ce n'est pas de la faute des producteurs du film, le son était beaucoup trop fort. J'ai passé une partie de mon temps les doigts dans les oreilles, position dans laquelle j'entendais tout aussi bien les dialogues... mais absolument inconfortable.

    J'en conclus donc que si le film est meilleur qu'un énième  blockbuster sans saveur, il souffre de faiblesses qui m'ont sauté aux yeux et gâché ce qui, pour le reste, était très réussi.

    Dommage, car j'étais quasi conquise avant d'entrer dans la salle obscure : je suis bon public, j'aime la SF et j'adule Robert Downey Jr dans son rôle de connard ultra doué, égocentrique, richissime et suffisant. Il fallait donc une bonne dose de ratés pour me faire descendre de mon petit nuage.

     Vu aussi par : Lhisbei, Calenwenn, Les Murmures, et Odieux Connard, donc.

  • Ca vous rappelle quelqu'un ?

    Hana Attori.jpg

    Hana Attori est une bande-dessinée pour la jeunesse, dont l'auteur est un jeune français (né le même jour que moi, mais tout le monde s'en fout...), Tony Valente. Comme souvent les oeuvres pour tous les publics, cette BD offre plusieurs niveaux de lectures : un premier degré pour les enfants, et des références appréciées par les plus grands.

    Hana découvre lors d'un voyage en forêt un petit panda roux, une espèce extrêmement rare. Après quelques passes d'armes où chacun mord l'autre (!), celui-ci l'adopte.

    Hana : " Faut te trouver un nom ! Voyons voir...

    ... un regard gentil mais pas très futé...

    peur des filles...

    poils roux et noirs...

    Je vais t'appeler Lanfeust !"

     

    ("Panda roux", en anglais, se dit "firefox" ; à bon entendeur...)

  • Les dents de l'amour

    dents de l'amour.jpgJe suis tombée par hasard, ou plutôt par la grâce de mon libraire, sur un roman policier follement drôle et franchement réjouissant.

    Bien que sorti récemment en France, son auteur, Christopher Moore, l'avait édité aux Etats-Unis dès 1995. Il est utile de le préciser, parce qu'il y a des vampires dans l'histoire. Le livre ne surfe donc pas du tout sur la vague vampirico-sentimentale née avec la saga de Stephenie Meyer (éditée à partir de 2005). Entendons-nous bien : j'aime beaucoup Fascination, mais les produits dérivés que l'on trouve sur le marché depuis quelques temps m'ont l'air de ne pas valoir un pet de lapin.

    Revenons aux Dents de l'amour : un jeune couillon débarque du fin fond du Midwest à San Francisco. Il découvre tous les jours des fleurs sur son lit, dans une chambre partagée cinq chinois en mal de naturalisation. Manque de bol, il tombe amoureux d'une vampire fraîchement transformée. Un clochard se prenant pour l'empereur de San Francisco a l'air de connaître beaucoup, beaucoup trop de choses. Enfin, les cadavres pleuvent autour de ce jeune homme dans un rayon trop serré pour qu'il s'en sorte indemne...

    Le premier quart de ce roman est tellement drôle que, à potron-minet dans les transports en commun, vous avez l'air d'un fou échappé de l'asile. La suite est toujours réjouissante, mais se concentre plus sur l'enquête qui anime l'intrigue.

    Une suite vient de sortir, sous le titre alléchant D'amour et de sang frais. Je me le réserve pour les soirs de déprime, par temps humide et froid... Et je vous tiendrai au courant.


    Calmann-Lévy, 2008

  • Essèfophile

    Extrait d'une interview de l'écrivain Serge Lehman par le Cafard Cosmique, à propos de la sortie de Retour sur l'horizon, un recueil de nouvelles de science fiction.



    "Cafard Cosmique : Revenons au travail d’anthologiste. Comment présenteriez-vous le recueil ?

    Serge Lehman : Quinze histoires pour utiliser intelligemment son temps de cerveau humain disponible.

    CF : Et comment le vendriez-vous ?

    SL : Quinze machines de troisième espèce pour infiltrer les circuits du métacortex planétaire et déclencher par feed-back une reprogrammation cognitive capable de muter n’importe quel sous-homme en guérillero rétroviral.

    CF : D’accord, ne vous énervez pas."


    ;-D


    Source : http://www.cafardcosmique.com/