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critique des dents de l'amour

  • Les dents de l'amour

    dents de l'amour.jpgJe suis tombée par hasard, ou plutôt par la grâce de mon libraire, sur un roman policier follement drôle et franchement réjouissant.

    Bien que sorti récemment en France, son auteur, Christopher Moore, l'avait édité aux Etats-Unis dès 1995. Il est utile de le préciser, parce qu'il y a des vampires dans l'histoire. Le livre ne surfe donc pas du tout sur la vague vampirico-sentimentale née avec la saga de Stephenie Meyer (éditée à partir de 2005). Entendons-nous bien : j'aime beaucoup Fascination, mais les produits dérivés que l'on trouve sur le marché depuis quelques temps m'ont l'air de ne pas valoir un pet de lapin.

    Revenons aux Dents de l'amour : un jeune couillon débarque du fin fond du Midwest à San Francisco. Il découvre tous les jours des fleurs sur son lit, dans une chambre partagée cinq chinois en mal de naturalisation. Manque de bol, il tombe amoureux d'une vampire fraîchement transformée. Un clochard se prenant pour l'empereur de San Francisco a l'air de connaître beaucoup, beaucoup trop de choses. Enfin, les cadavres pleuvent autour de ce jeune homme dans un rayon trop serré pour qu'il s'en sorte indemne...

    Le premier quart de ce roman est tellement drôle que, à potron-minet dans les transports en commun, vous avez l'air d'un fou échappé de l'asile. La suite est toujours réjouissante, mais se concentre plus sur l'enquête qui anime l'intrigue.

    Une suite vient de sortir, sous le titre alléchant D'amour et de sang frais. Je me le réserve pour les soirs de déprime, par temps humide et froid... Et je vous tiendrai au courant.


    Calmann-Lévy, 2008