Ce film est la suite du précédent Star Trek de J.J. Abrams. On reprend les mêmes et on recommence : J.J. Abrams aux commandes, Chris Pine en capitaine Kirk, Zachary Quinto en commandeur Spock, Karl Urban en Dr McCoy, Zoe Saldana en Uhura... D'avance, je me pourléchais les babines !
Synopsis : James T. Kirk est nommé second de l'Enterprise par l'amiral Pike. Alors qu'une réunion d'urgence a lieu, rassemblant tous les amiraux, une attaque est menée contre ses participants. Pike est tué. Kirk a le temps d'identifier le responsable, John Harrison, meilleur agent de Starfleet.
Celui-ci venait de faire exploser les archives de la flotte à Londres, qui se révèlent n'être pas du tout des archives, d'ailleurs (on ne le dit pas assez : les bibliothèques et affiliées sont des endroits dangereux). Kirk est donc mandaté - avec le très primesautier Spock - pour aller tuer Harrison en plein territoire Klingon, réintégrant illico presto ses fonctions de commandant. Mission à effectuer en marchant sur des oeufs : la paix avec les Klingons est plus que fragile, il ne faudrait pas se faire prendre la main dans le sac...
Une fois Harrison arrêté (une arrestation toute en discrétion, absolument personne ne s'est aperçu de leur présence - *mode sarcastique*), Kirk écoute son histoire, réfléchit, décide de le ramener sur Terre au lieu de le tuer afin de le faire juger devant un tribunal. Genre : on n'est pas des sauvages. Bon, et là, les vrais ennuis commencent...
Mon avis : Que dire de ce 2e opus de J. J. Abrams ? D'abord, que je me suis bien amusée. Les échanges entre Spock et Kirk, mais aussi entre Spock et Uhura durant une véritable scène de ménage sont vraiment très drôles. Ne parlons pas des grommellements de McCoy et du jeu comique de Scotty ; mon voisin de fauteuil, que je ne connaissais pas du tout, a dû en prendre plein les oreilles pendant la séance. J'ai beaucoup ri !
Le personnage de John Harrison, joué par l'excellent Benedict Cumberbatch, devient un poil trop vite très méchant à la fin. Dommage pour la jolie nuance du personnage, bien servie par le talent de son interprète en début de film, qui tourne court avec la transformation de son personnage en incarnation du Mal pour une raison incompréhensible.
On comprendra donc vite ce que je reproche à ce film, comme à d'autres blockbusters du même acabit : il y a eu beaucoup plus d'argent investi dans les effets spéciaux (très réussis) que dans le scénario (étique). J'ai aimé les acteurs, les vaisseaux, les scènes d'action, mais je ne peux que déplorer le fait que les producteurs américains se croient obligés de s'adresser à un public d'un QI moyen de 80. Cela dit, je dis ça, mais peut-être que le mien frise difficilement les 85...
Je ne connaissais Star trek que de réputation lorsque j'ai vu le premier film d'Abrams en 2009. Je n'étais donc pas du tout une Trekkie (= fan de Star Trek). Cela a quelque peu changé lorsque ce printemps, Arte a eu la bonne idée de repasser plusieurs des films issus des séries TV, toutes générations confondues. J'ai donc fait connaissance avec la fameuse "philosophie" de Star Trek, philosophie qui évolue d'ailleurs considérablement au cours des années... Et qui a tendance à disparaître totalement des deux derniers opus cinématographiques.
Mais, les Dieux d'Hollywood soient remerciés, à la toute fin de ce présent film, Kirk pose la question de la raison d'être de Starfleet : l'exploration, pas la guerre. Et en effet, dans ce film, Starfleet n'est pas taillée pour la guerre interstellaire, particulièrement pas ses hommes, qui ne sont pas des soldats. J'avoue que ce fait, bien qu'en accord avec la philosophie de la série TV d'origine, m'a surprise, car il n'est jamais évoqué dans le précédent Star Trek. Bien au contraire, je me souviens clairement de branle bas de combat, de vaisseaux de la flotte qui se précipitent pour combattre un vilain... Bref, j'ai décelé comme une grosse incohérence.
Enfin, à la fin, on dirait bien qu'on retourne aux fondamentaux : l'exploration, vers l'infini et au delà. Ca fait plaisir. Espérons que cela continue ainsi.
Un petit détail m'a interpellé durant la séance : le côté western assez appuyé du film, avec une musique blues et country à l'ancienne ("non mais allô, quoi, ça fait trop 20e siècle, ton truc !"). C'était plutôt drôle.
En bonus, je vous mets une ch'tite photo de Leonard "Bones" McCoy, interprété par Karl Urban depuis deux films. Mon néo-zélandais préféré, en spéciale dédicace à Lhisbei.
Cette chronique entre dans le cadre du Summer StarWars Episode I de Lhisbei, béni soit son nom et celui de M. Lhisbei pour l'existence de ce 4e opus du challenge. J'ai vu ce film dans le cadre de la Fête du Cinéma, tout comme mon blogopote barbu, A.C. de Haenne.

Film également vu, chroniqué (et pas du tout aimé) par Xapur, ainsi que par notre maître à tous en matière de démontage de scénario débile, Sa Majesté Odieux Connard, le bien nommé.
Résumé de l'éditeur : Dorthy Yoshida, jeune astronome japonaise, est envoyée sur une planète récemment découverte pour essayer d'en percer le mystère grâce à ses dons de télépathie. Cette planète, P'thrsn, a été terraformée par une civilisation très avancée qui semble avoir disparu. Elle n'est plus habitée que par les « bergers », créatures primitives couvertes de fourrure et dotées de six membres, qui gardent des troupeaux d'herbivores semblables à des limaces géantes. Pourtant, lors de sa descente vers la planète, Dorthy perçoit une intelligence formidable quelque part au-delà de l'horizon. Les bergers auraient-ils un rapport avec l'Ennemi mystérieux contre lequel les hommes se battent à l'autre bout de la galaxie ?
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La trilogie de l'empire est une oeuvre en trois volumes (si, si, je vous jure...) écrite par Raymond E. Feist et Janny Wurts, qui développe une histoire parallèle aux Chroniques du Krondor de Raymond E. Feist. Tous les romans autour du Krondor sont bien connus des amateurs de SFFF, mais je n'en ai pour ma part lu aucun. Je suis donc entrée dans la trilogie de l'empire en parfaite néophyte.
Par ailleurs, une fan de science-fiction comme moi ne pouvait pas laisser un détail sous silence : les Cho-Ja. Ces insectes géants, proches de fourmis ou des termites, sont les habitants originels de Kelewan. Doués d'intelligence, reconnus comme des égaux, leurs talents d'artisan et de guerrier sont prisés, et leur alliance recherchée par tous les clans tsuranis. La société Cho-Ja est assez bien décrite et constitue un à-côté distrayant, bien que trop peu développé à mon goût. Ces fascinants insectoïdes auraient largement mérité un traitement narratif plus minutieux.
