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Quatre cent milliards d'étoiles, de Paul J. McCauley

400 milliards d'étoiles.jpgRésumé de l'éditeur : Dorthy Yoshida, jeune astronome japonaise, est envoyée sur une planète récemment découverte pour essayer d'en percer le mystère grâce à ses dons de télépathie. Cette planète, P'thrsn, a été terraformée par une civilisation très avancée qui semble avoir disparu. Elle n'est plus habitée que par les « bergers », créatures primitives couvertes de fourrure et dotées de six membres, qui gardent des troupeaux d'herbivores semblables à des limaces géantes. Pourtant, lors de sa descente vers la planète, Dorthy perçoit une intelligence formidable quelque part au-delà de l'horizon. Les bergers auraient-ils un rapport avec l'Ennemi mystérieux contre lequel les hommes se battent à l'autre bout de la galaxie ?

De ce court roman, je conserve un sentiment d'inachevé. Bien que la réponse à la question du résumé soit donnée à la toute fin du roman, il reste que les étapes traversées par l'héroïne confinent aux errements divagatoires d'une femme que l'on prend trop souvent pour une déséquilibrée. La recherche de Dorthy Yoshida, empirique et aléatoire, est menée de façon trop crytique pour moi. Elle passe d'une expérience à l'autre sur cette planète étrange, sans que le lecteur n'ait plus de clés qu'elle sur les causes de la situation en cours.

En ce qui concerne les autres humains présents avec elle, on ne comprend jamais vraiment qui ils sont, ni leurs buts. Les personnages sont plutôt bien fouillés, avec des personnalités complexes et une psychologie développée. Les caractéristiques de l'héroïne sont exemptes de sexisme, ce que j'apprécie. Il n'en reste pas moins que tout cela a l'air d'avoir été travaillé en vain. A la fin, on a l'impression d'avoir pataugé durant quelques heures avec Dorthy pour avoir certes une réponse à la question de l'identité de l'ennemi... Mais toutes les autres restent en suspens.

Rien à voir avec le qualité du contenu : je trouve la couverture hideuse. Fier étalon de la grande époque J'ai Lu SF...

 

Cette chronique entre dans le cadre du Summer StarWars Episode 1, de Lhisbei.

J'ai Lu, 1998

Genre : science-fiction, space opera, planet opera, suspens

Commentaires

  • Moi assez bizarrement je les trouve réconfortantes les vieilles couvertures, aussi hideuses soient-elles xD

  • Tu marques un point, Vert. C'est vrai qu'on se "reconnaît" dans ces couvertures. Elles marquent une époque, celle de mon adolescence... *soupir*

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