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Les enfants de Damia, d'Anne McCaffrey

enfants Damia.JPGLes enfants de Damia fait partie du cycle des Doués ; il en est, je crois, le cinquième tome. C'est le seul livre de ce cycle que j'ai lu. En revanche, je connais bien du même auteur la Ballade de Pern, dont j'aime tout particulièrement le roman initial, Le vol du dragon. Anne McCaffrey a été la première femme à obtenir un prix Hugo pour une oeuvre de fiction, et rien que pour cela, elle mérite toute l'attention des lecteurs.

Les enfants de Damia raconte comment grandissent les huit enfants d'Afra et Damia Raven-Lyon, dans un contexte particulier : ils sont Doués, et ont pour amis des extra-terrestres.

Les 'Dinis se sont alliés aux humains pour combattre le même ennemi, les Ruches. Les 'Dinis sont peu connus de la majorité des humains, souvent crains car incompris. L'expérience menée chez Afra et Raven, apparier chacun de leurs enfants à un couple de jeunes 'Dinis, représente une étape cruciale dans l'évolution des relations entre les deux espèces, qui communiquent principalement par les rêves.

Par ailleurs, les enfants Raven-Lyon sont dotés comme leurs parents d'un don télépathique et télékinésique unique, qui se développe avec l'âge, d'où leur surnom de Doués. Nous suivons donc successivement quatre de ces enfants, Laria, Thien, Rojer et Zara, dans leur accession aux responsabilités d'un adulte Doué et apparié à des 'Dinis, un double handicap ou un double avantage, suivant les situations dans lesquels ils se trouvent. Laria part vivre chez les 'Dinis, Thien est envoyé dans un vaisseau spatial qui poursuit les traces d'une Ruche, Rojer le retrouve plus tard sur les ruines de la Ruche et Zara suit son très fort instinct empathique pour tenter d'établir un dialogue avec une reine de la Ruche en détresse.

Ce roman est loin d'être un chef-d'oeuvre : des répétitions (qui rendent bien service au lecteur néophyte dans le cycle de Doués, certes), trop peu de détails pour donner une réelle profondeur à l'univers et aux personnages ainsi que des facilités narratives émoussent rapidement l'intérêt du lecteur et ne laissent plus grand chose une fois le livre refermé.

Mais il contient aussi cette manière unique à Anne McCaffrey de marier la science-fiction pure avec le merveilleux, un humanisme chaleureux qui transparaît à chaque page, dans chaque vaisseau spatial, chaque alien décrit, chaque opération de téléportation menée par un Doué. On a l'impression d'être chez soi, alors qu'on en est si loin. Peu d'auteurs de SF savent réussir ce savant mélange.

Alors, oui, le roman est médiocre. Mais il donne au lecteur une part de rêve qui n'a pas de prix.


Ce roman a été lu dans le cadre du challenge Anne McCaffrey lancé par Guillaume le Traqueur, en hommage à cette auteure attachante récemment disparue (elle est décédée en novembre 2011 à l'âge de 85 ans).

challenge_mccaffrey.jpg

Commentaires

  • Celui-là je ne le connaissais pas, mais pas du tout !

  • Je l'ai trouvé sur les étagères de la médiathèque, un des rares Anne McCaffrey qu'on avait dans notre fonds. Ce n'est sans aucun doute pas le meilleur, mais au moins, ça a l'air d'être une rareté !

  • J'aime beaucoup ta conclusion "Mais il contient aussi cette manière unique à Anne McCaffrey de marier la science-fiction pure avec le merveilleux, un humanisme chaleureux qui transparaît à chaque page".
    C'est vrai que les romans d'Anne McCaffrey sont hautement critiquables (Pern contient son lot de textes de remplissage), mais il y a un tel merveilleux dans ses textes qu'on lui pardonne facilement (et qu'on dévore ses romans, qui plus est).

  • Oui, c'était vraiment sa touche à elle. J'espère que cette qualité sera ce que la postérité retiendra de son oeuvre.

  • dans ma pàl !

  • Cool !! Bonne lecture.

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