Aujourd'hui, ma chronique sera rapide ; je viens tout juste de finir le roman, dont j'aime beaucoup la première de couverture. Voyez plutôt :
Mammamia, que de circonvolutions zé de questionnements pour en arriver là !! Voici un roman policier (mais l'est-il vraiment ?) qui nous promet les merveilles byzantines de la fin du moyen-âge, Constantinople, son art, sa société exotique et dérangeante et l'irrésistible tentation d'une héroïne courageuse se faisant passer pour un eunuque afin de sauver son frère.
Las ! En 750 trop longues pages, on assiste à des tâtonnements sans fin, une enquête qui n'avance pas, des descriptions répétitives (quoique très évocatrices)... J'ai bien failli laisser tomber le roman, parce que vraiment, il est mal fichu. Les deux premiers tiers auraient pu être réduits de moitié (au moins) sans que l'oeuvre ne s'en porte plus mal.
L'héroïne Anna, l'évêque Palombara, le marin Giuliano Dandolo sont autant de personnages au fort potentiel charismatique, dont le destin est gâché par des atermoiements et des répétitions scnéraristiques inutiles.
Je suis déçue. La couverture était si belle et si pleine de promesses...
Genre : policier, historique
2010, 10/18