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La nuit des enfants rois, de Bernard Lenteric

nuit enfants rois.gifAlors qu'une adaptation cinématographique sortira bientôt sur nos écrans sous la forme animée, la mémoire me revient. Bien, sûr, je l'ai lu, il y a longtemps. La nuit des enfants rois m'avait profondément impressionnée.

L'histoire :  

A une époque où l'informatique en est à ses balbutiements, Jimbo, un surdoué qui travaille pour une entreprise d'informatique, détecte les enfants précoces grâce à un programme élaboré sur demande de ses patrons. Son travaille ne le passionne guère jusqu'à ce qu'il tombe sept enfants qui sortent très nettement du lot.

Soupçonnant leur isolement psychologique, il va les voir les uns après les autres pour leur transmettre le message suivant : "tu n'es pas seul" et les faire patienter... Car les employeurs de Jimbo ont l'intention de réunir les surdoués détectés durant le programme quelques années plus tard, à l'adolescence, pour leur proposer des bourses d'étude.

Alors que la réunion attendue a enfin lieu, les sept prodiges se reconnaissent et se rejoignent. A peine réunis, ils sont victimes d'une violente agression sexuelle, qui provoque chez eux une spirale de démence meurtrière, aux fins de vengeance. Une folie d'autant plus dangereuse qu'ils sont extraordinairement intelligents... Jimbo tente désespérément de les protéger, à la fois des autres et d'eux-même.

Mon avis :

 La nuit des enfants rois est un roman court, qui se lit à une vitesse ahurissante. Entendez par là que lorsque c'est fini, on en voudrait encore. Le récit est tellement dense qu'on croirait lire une nouvelle. Je l'ai lu jeune, j'étais impressionnable, et comme dit plus haut, j'ai été impressionnée. Avec une relecture plus récente, l'impression de force demeure. L'intrigue est assez simple, mais elle est puissante. En revanche, le roman manque un peu de développement ; il aurait mérité un traitement plus poussé dans la psychologie de chacun des personnages pour être réellement réussi.

Pour autant, il reste pour moi un roman à lire, quel que soit son âge ou ses goûts littéraires.


Lu aussi par : personne... Non, je suis peut-être aveugle, mais je n'ai trouvé personne qui l'ait critiqué. Vous pouvez m'insulter si je vous ai zappé, mais surtout, donnez le lien vers votre billet (comme dirait Arutha).

Edition 1 - Olivier Orban, 1992, 1997 ; Le livre de poche, 1982

Commentaires

  • J'avais adoré ce bouquin ! Et effectivement, je n'avais pas vu les pages passer, je m'étais comme enveloppé dans une bulle au moment de sa lecture.

  • Oui, il crée une impression d'isolement, tu as raison. On est comme aspiré, et le reste du monde n'existe plus.

  • Je l'ai lu il y a longtemps. Tu me donnes envie de le relire.

  • Tu feras un billet, si tu le relis ?

  • Bonjour,
    J'ai un souvenir très mitigé de ce livre, qui était encensé à l'époque... Je pense que je le relirai un de ces jours quand ma pile de livres en retard aura diminué de quelques crans...

  • Oui, le roman manque un peu de développement psychologique, ce qui lui enlève de la crédibilité. En cela, il n'est certes pas le meilleur roman du monde. En revanche, il y a une force indéniable dans le propos.

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