Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Impromptu - Page 25

  • Interruption involontaire

    Pour cause de déménagement, je n'ai plus de connexion internet et ne la retrouverai que dans 10 jours. Patience, donc, je reviendrai pour noël !

  • Tag sur les séries

    J'ai découvert ce tag chez Lael, et ma foi, il me branche. Alors je le reprends à mon compte !

     

    1. A quelle série dois-tu ton premier souvenir de télévision?

    L'agence tous risques. Ah, quoique... Zorro itou. Et certainement pas La petite maison dans la prairie.

    agence2-2.jpg


    2. Quel est le chef-d'œuvre "officiel" qui te gonfle?

    Friends. Jamais pu encadrer ça (ni aller au bout d'un seul épisode, d'ailleurs).

    3. Quel classique absolu que tu n'as jamais vu et d'ailleurs pas eu l'envie de?

    Urgences. Même George n'aurait pu m'y contraindre.

    4. Quelle est la série, unanimement jugée mauvaise, que tu as "honte" d'aimer

    J'ai jamais honte de rien. Vive les nanars !

    5. Quel est la série que tu as le sentiment d'être la seule à aimer?

    Je croyais être la seule à aimer "V", la série de Kenneth Johnson. Bon j'ai découvert il y a peu que finalement, je n'étais pas seule.

    396c2w2a.jpg


    6. Quelle série aimerais-tu faire découvrir au monde entier?

    Defying Gravity. Vu qu'il n'y eu qu'une saison, le monde entier serait aussi frustré que moi de voir la fin en sachant qu'il n'y aura jamais de suite. Mais j'ai vraiment adoré.

    7. Quelle série ferais-tu regarder à ton pire ennemi pour le torturer?

     J'hésite entre Kojak et La petite maison dans la prairie.

    8. Quelle série pourrais-tu voir et revoir?

    Dr House et Stargate SG1

    1672403-dr-house.jpg


    9. Quelle série faut-il voir pour y découvrir un aspect essentiel de ta personnalité?

     Dr House. Entre le sadisme de House, la bisexualité de N° 13 et la sexytude de Cuddy... Je vous laisse deviner.

    10. Quelle série t'a fait verser tes plus grosses larmes?

    Quand j'étais gamine, Emilie ou la passion d'un vie, série québécoise tirée d'un livre d'Arlette Couture que je parie que je détesterais si je le lisais aujourd'hui. Mais bon, je devais avoir 12 ans. C'est une bonne excuse.

     11. Quelle série t'a procuré ta plus forte émotion érotique?

    True Blood. Evidemment...

    true-blood03-01.jpg  12. Quelle série emporterais-tu sur une île déserte (en plus d'un générateur et de la télévision)?

    Dr House. Au moins je saurai comment me soigner.

    13. De quelle série attends-tu la sortie en DVD avec la plus grande impatience?

     M'en fous, ch'ui adepte du streaming.

    14. Quel est selon toi le film adapté d'une série le plus réussi?

    Star Trek (2009). Faut dire que je ne crois pas en avoir vu d'autre....

  • On va voler avec les anges ?

    Une fois n'est pas coutume, voici un lien vers un de mes morceaux de musique préférés, de ceux qui, à l'approche de la magie de noël [la campagne publicitaire incitant à la consommation de masse, NDLR] nous emmène pour de vrai voler avec les anges :

     

    Cum Dederit.JPG


    Pour ceux qui n'y connaissent rien en musique baroque, c'est un garçon qui chante...Si !

     

    L'interprète est Philippe Jaroussky, que j'avais rapidement évoqué ici, dans un tout autre contexte. Ce morceau est bouleversant, et il s'agit là d'une interprétation de haut vol.

    Voici les paroles et leur traduction :

    Cum dederit dilectis suis somnum
    Ecce haereditas Domini, filii
    Merces, fructus ventris

    Il comble ses bien-aimés dans son sommeil
    Voici l'héritage du Seigneur, ce sont ses fils
    Sa récompense, le fruit des entrailles...

    Si jamais cela intéresse du monde, je continuerai à faire découvrir quelques pépites du genre.

  • Le top quinze des films de SF

    Tel est le tag envoyé par Guillaume44 du Traqueur Stellaire à quelques amis blogueurs. Je n'en suis pas, mais ça m'a titillé.

    Donc, voici ma liste, au débotté, voire, oserais-je dire, à l'impromptu (ha, ha), et pas vraiment dans l'ordre :

    1 - Soleil Vert

    Parce que c'est le tout premier film de SF que j'ai vu. J'étais enfant (pas plus de 10 ans), et cela m'a énormément marquée. Je crois même que c'est grâce à lui que j'ai commencé à prendre conscience de l'existence du monde et de ses problèmes politiques, économiques et sociaux. Tout ça, oui. Une conscience en éveil, c'est bô...

    2 - Star Wars épisode III : la Revanche des Sith

    Ouais, je sais, y a des puristes pour dire que c'est pas de la vrai SF. M'en fous. Et pis cet épisode là, je le trouve vraiment chouette. La chute d'Anakin du côté obscur est prenante, inéluctable, bref, le destin a frappé. J'aime aussi l'épisode V - L'empire contre-attaque, pour les distraits - surtout quand Han Solo drague la Princesse Leia les mains dans le cambouis... Mais je m'égare.

    3 - Rencontre du troisième type

    Parce que je l'ai vu enfant (oui, encore) et qu'il m'a effrayé tout d'abord, avec ce type qui cauchemarde sans arrêt d'une montagne tronquée au point d'en perdre la tête et sa famille, et qu'il m'a rassurée ensuite lors du dialogue musical final avec les aliens - car quoi de plus civilisé que la musique ?

    4 - Bienvenue à Gattaca

    Parce que quand même, un film d'une telle force sur l'eugénisme, on peut pas passer à côté. Jude Law est impressionnant de noirceur et de magnétisme.

    5 - Pitch Black

    J'ai grave aimé ce film. Je ne parle évidemment pas des Chroniques de Riddick, qui est une merde intersidérale, mais bien de ce petit film à petit budget passé quasi inaperçu à sa sortie (je ne l'ai découvert que 8 ans plus tard, pour tout dire...) et qui est super bien ficelé. Et Vin Diesel (aussi baptisé Bière Essence, dans certains milieux autorisés) est très bon dans son rôle, ce qui est relativement rare.

    6 - Le jour d'après

    Et oui... Les films catastrophes de Roland Emmerich valent parfois le coup. Une bonne vieille anticipation de notre avenir climatique, avec de bons acteurs (aaaah... Jake Gyllenhaal... soupir rêveur) et de superbes images, un scénario correct avec une bonne dose de critique de la politique américaine.

    7 - Matrix (1, of course !)

     Parce que celui-là, on peut pas passer à côté. Un petit côté Philip K. Dick dans le scénario, et des images à couper le souffle.

    8 - Le cinquième élément

    Parce que je ne vois pas pourquoi la SF serait toujours prise de tête. Qu'est-ce qu'on se marre dans ce film ! Ruby Rod et ses tenues extravagantes, les cigarettes de Bruce avec plus de filtre que de tabac,  et Milla Jovovich répétant à l'envie "Leeloo Dallas Multipass... Muuuuultipass !".

    9 - Star Trek (2009)

    Parce que Zachary Quinto est l'incarnation de Spok, et que pour une fois, l'histoire dépote. On ne s'ennuie pas, ce qui change de la série (aïe, non, pas taper !!).

    10 - Mars Attacks

    C'est drôle, c'est féroce, et c'est franchement iconoclaste. Que demander de plus ?

    11 - Les fils de l'homme

    Parce que ce monde sans enfant est vraiment, vraiment effroyablement bien décrit. J'ai apprécié l'absence d'effet de manche, pas de superstar en rôle titre, et la mise en scène nerveuse.

    12 - District 9

    Un film très, très intelligent, et parfois très drôle. Et pourtant si noir...

    13 - Starship Troopers

    J'ai mis longtemps à comprendre le discours sous-jacent du film. Parce que la violence des images m'avait trop marquée pour me laisser le temps de réfléchir à la critique politique qui se cachait derrière. J'ai fini par comprendre (ch'ui pas rapide...) et j'apprécie enfin.

    14 - L'armée des 12 singes

    Pour la performance de Brad Pitt, dont on oublie trop souvent qu'il y a un excellent acteur derrière le beau gosse, et pour l'implacable fatalité du destin dont le film se fait le héraut.

    15 - X-Men (1 et 2)

    Parce que le propos est moins idiot qu'il n'y paraît au premier abord, que Bryan Singer est un bon réalisateur, et que ça se voit. Bon, il y a aussi Ian McKellen.

    Et Hugh Jackman en combinaison moulante.

     

    Alors, non, il n'y a pas 2001 l'odyssée de l'espace, film que je n'ai jamais pu regarder jusqu'au bout sans m'endormir (alors que le livre est vite lu), ni Dune, parce que je trouve que la série télé était plus réussie que le film (bien que visuellement très laide) et que le bouquin est de toutes manières incomparable, ni Blade Runner, qui est trop noir pour moi, ni Orange Mécanique, parce que je ne l'ai jamais vu. Tant pis, d'autres (voire tous les autres) les ont cité.

  • La lamentation du prépuce, de Shalom Auslander

    C'est drôle, c'est féroce, et souvent désespéré. 

    La lamentation du prépuce est le récit de Shalom, un jeune homme juif américain issu d'une communauté hyper traditionaliste, qui tente de se détacher de son éducation. Facile à dire... Cauchemardesque à réaliser.

    lamentation du prépuce.jpgAlors qu'il apprend que sa femme est enceinte, Shalom commence à gamberger sur le bien-fondé de l'ablation rituelle du prépuce dans sa religion. Circoncira, circoncira pas ? Partant de cette interrogation, Shalom nous relate son enfance au sein d'une communauté orthodoxe new yorkaise.

    Dans ce roman-récit autobiographique, on oscille sans cesse entre rires et larmes. On se sait pas tellement à quels saints (rabbins ?) se vouer, tant le quotidien d'une famille juive traditionnaliste peut sembler tenir du grand guignol tragicomique - du moins aux yeux d'un lecteur goy. Pour un hamburger enfourné en cachette, Shalom brave une bonne douzaine d'interdits religieux, dont le moindre n'est pas d'omettre la prière adaptée à chaque élément du plat ingéré... Alors que l'alcoolisme avéré et la violence de son père n'ont pas l'air de poser le moindre problème à Yahvé, ni aux rabbins de la communauté...

    Le livre souffre de longueurs et de répétitions. Il eût été plus drôle et plus pertinent de le raccourcir d'une bonne cinquantaine de pages. Mais enfin, ne boudons pas le plaisir de la découverte : j'ai appris plus en un seul roman sur la pratique quotidienne du judaïsme qu'en deux ans de civilisation hébraïque et quatre ans d'histoire des religions à la fac...

    Belfond, 2008

    genre : récit autobiographique romancé, chronique de la religion ordinaire

     

  • Quand le gigot sature l'inspiration

    Les internautes à l'oeil affûté auront remarqué la nette diminution de la fréquence des billets sur ce blog...

    ...Voire leur totale disparition depuis quelques semaines !

    La cause en est plutôt petite. Elle a la taille d'un gigot, mais compte plus d'os et de cervelle (enfin, j'espère...).

    Je prie donc mes fidèles lecteurs de prendre patience, le temps que ledit gigot grandisse un peu et me laisse le temps de reprendre la rédaction de mes billets.


    En attendant, fans de littérature SF, n'hésitez pas à aller consulter les blogs ou sites suivants, que j'aime beaucoup :  Traqueur stellaire et Cafard cosmique.

    ... ainsi que les blogs amis, là, dans la colonne de droite  =>

  • Gagner la guerre, de Jean-Philippe Jaworski

    Cet auteur presque inconnu au nom imprononçable, et que les amateurs de musique classique confondront peut-être (à tort, l'un a une barbe, l'autre pas - entre autres différence fondamentale), avec le contre-ténor Philippe Jaroussky, m'a fait l'effet d'une révélation.

    Tout du moins, son roman Gagner la guerre. Je n'avais encore jamais lu un roman de l'imaginaire dont la forme flatte ainsi mon égo de lectrice. gagner la guerre.jpgEt pourtant, j'aime les oeuvres de Pierre Bordage et René Barjavel pour la qualité de leur écriture. Mais là... J'ai relu plusieurs fois les premiers paragraphes du livre, en me frottant les yeux, pour être sûre que je ne rêvais pas.

    Dans un style qui mélange allègrement la distinction de la langue classique et un argot des plus imagés, Jean-Philippe Jaworski nous narre les aventures de Benvenuto Gesufal, employé de son Altesse le Podestat Leonide Ducatore. Don Benvenuto est un personnage plutôt haïssable, auquel nul ne peut se fier, pas même le lecteur (!). Embarqué par son patron dans une guerre de la République de Ciudalia contre un ennemi séculaire, il y donne la pleine mesure de ses nombreux et discutables talents : assassinat, espionnage, traîtrise... On en passe et des meilleures.

    La grande originalité de ce roman tient au fait que, bien qu'indéniablement membre du très grand club des oeuvres de fantasy, il n'en a quasiment aucune caractéristique. On y évoque bien de temps à autre la magie, mais elle reste un élément mystérieux et peu abordé. Le reste du temps, on assiste à une reprise des plus réussies de l'histoire de Venise, avec ses batailles navales, ses luttes politiques intestines et, planant derrière tout le récit, l'ombre de Machiavel. Et puis, il y a cette magnifique langue qui porte l'histoire de bout en bout : riche, électique, aussi élégante que surprenante.

    Sept cents pages et un kilogramme de papier plus tard, on en ressort lessivé, mais heureux. Et on n'a qu'une envie : recommencer, tant on a pris plaisir à lire.


    Les Moutons Electriques, 2009.

    Genre : fantasy, aventures maritimes