Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Niouzzz - Page 2

  • Coming out

    Voilà, c'est décidé, en concertation avec moi-même, me, myself and I, je sors du placard, je fais mon coming out, bref : JE ME GEOCALISE !

    J'habite en région lyonnaise, et j'aime ça.

  • Le petit journal de l'impromptu [2]

    Je ne m'étais jamais donné la peine de le faire, mais je pense que pour une fois, établir un vrai bilan statistique de la fréquentation de ce blog n'est pas inutile. Il faut dire que j'approche de mes 4 ans de blogueuse... Il serait temps !

    bilan-statistique.jpegL'idée que je m'en étais faite il y a 18 mois dans la première édition du Petit journal de l'impromptu n'était pas fausse, mais cela a un peu évolué. J'ai reçu cette année jusqu'à 1122 visiteurs uniques et 4062 visites mensuelles, ce qui indique une petite augmentation de l'audience de mon blog.

    Ainsi que ceux qui me connaissent bien le savent, je ne cherche pas la popularité (je viens de trouver un billet de Lionel Davoust sur l'influence et la popularité sur le Web qui m'a beaucoup plu), puisque je n'ai de toute façon pas le temps de bloguer régulièrement. Je le fais la plupart du temps la nuit, pendant mes insomnies. Je lis bien plus que je ne blogue, d'où la création récente de ma Pile à Bloguer.

    Pour autant, j'essaie de suivre ce qui se fait ailleurs, et cet "ailleurs" est avant tout le monde de Planète SF, qui compte des blogueurs de talent dont j'ai moult fois parlé ici, et au contact virtuel (voire réel) desquels j'apprends plein de choses. Ma sociabiblité de blogueuse s'arrête à peu près à ce club de mordus, faute de temps. 

    C'est grâce à cet "ailleurs" qu'aujourd'hui j'ai une petite centaine de visiteurs par jour, qui laissent des commentaires et bavassent aimablement avec moi. Je les en remercie.

     

    Janvier 2012 :

    765 visiteurs uniques / 2 709 visites / 89 visites par jour

    Billet le plus lu : Julian de Robert C. Wilson

     

    Février 2012 :

    1122 visiteurs uniques / 3680 visites / 126 visites par jour

    Billet le plus lu : Les chroniques martiennes de Ray Bradbury

     

    Mars 2012 :

    841 visiteurs uniques / 4062 visites / 131 visites par jour

    Billet le plus lu : La morsure de la passion de Michele hauf (AAAAAARgh !)

     

    Avril 2012 :

    0 visiteurs uniques (Mouuuuiiiiiii... Je crois que les stats ont planté ce mois-là...) / 2985 visites / 99 visites par jour

    Billet le plus lu : Eveil et Veille de Robert J. Sawyer

     

    Mai 2012 :

    807 visiteurs uniques / 3942 visites / 127 visites par jour

    Billet le plus lu : Avengers, de Joss Whedon

     

    Juin 2012 :

    739 visiteurs uniques / 3971 visites / 132 visites par jour

    Billet le plus lu : Le top 15 des films de SF (qui date de 2010 !)

     

    Juillet 2012 :

    667 visiteurs uniques / 3228 visites / 104 visites par jour

    Billet le plus lu : La horde du contrevent d’Alain Damasio (qui date de 2011)

     

    Août 2012 :

    809 visiteurs uniques / 3384 visites / 112 visites par jour

    Billet le plus lu : La cité de perle de Karen Traviss

     

    Septembre 2012 :

    784 visiteurs uniques / 3607 visites / 120 visites par jour

    Billet le plus lu : Flashback de Dan Simmons

     

    Octobre 2012 :

    883 visiteurs uniques / 3461 visites / 111 visites par jour

    Billet le plus lu : La pile à bloguer, procrastination...

     

    Novembre 2012 :

    954 visiteurs uniques / 3630 visites / 121 visites par jour

    Billet le plus lu : Les Utopiales 2012, atterrissage

     

  • Ray Bradbury, ou le sens de la formule

    Je ne raffole pas des citations, sauf lorsqu'elles parlent des littératures de l'imaginaire en général (voir ma citation fétiche là à droite =>) ou de la science-fiction en particulier.

    Et quand c'est Ray Bradbury, le désormais défunt génie de la SF, auteur entre autres des Chroniques martiennes, qui s'y colle, on s'incline. Voici donc ma citation préférée du monsieur :

     

    «Tout ce qu'on rêve est fiction et tout ce qu'on accomplit est science, toute l'histoire de l'humanité n'est rien d'autre que de la science-fiction.»


    On retrouvera avec intérêt neuf autres citations intéressantes de ce grand monsieur ici.

  • Des DRM, du piratage et autres joyeusetés

    Jusqu'à maintenant, je me suis peu exprimée sur ces sujets pourtant très d'actualité chez les internautes : les DRM, le piratage, l'offre des livres numériques. Parce que d'autres, plus informés que moi, le font bien mieux. Mais aujourd'hui, j'ai changé d'avis.

    drm,piratage,téléchargement légal,téléchargement illégal,livres numériquesLes DRM, pour les néophytes, sont des verrous de protection électroniques apportés à des fichiers numériques, allant du CD musical aux fichiers textes en passant par les DVD et les jeux vidéo. Ils devraient permettre de protéger le fichier contre les copies pirates. Je dis "devraient", car en réalité, il n'y a visiblement rien de plus simple que de les déverrouiller, si l'on en croit cet article (les commentaires sont aussi éclairants que le billet). Je n'ai pas encore testé.

    Les éditeurs font le choix d'appliquer ou non des DRM sur leurs ouvrages. Gallimard, par exemple, que j'apprécie pour ses grands choix éditoriaux (souvenez-vous combien j'ai aimé Du domaine des Murmures, de Carole Martinez) se met sur la défensive et devient agressive dès qu'il s'agit d'édition numérique. Des DRM un peu partout, des éditions numériques de mauvaise qualité, des menaces sur le distributeur de la nouvelle traduction Du vieil homme et la mer d'Hemingway par François Bon en format numérique, j'en passe et pas des meilleures. Je suis déçue de leur politique ultra protectionniste.

    Une récente chronique de Lhisbei, une blogueuse dont vous entendez souvent parler chez moi (entre autres parce qu'en fille de goût, elle aime la bière et le vin), aborde le sujet des DRM appliqués aux livres numériques dans sa Grande question du lundi. Et ma foi, son expérience interpelle le petit monde des internautes. Je vous invite donc à lire l'intégralité de son billet, ainsi que les commentaires.

    Si vous n'en avez pas le courage, en voici la substantifique moëlle (une phrase !) :

    "Pour pouvoir utiliser un fichier que j'avais légalement acheté, j'ai dû utiliser une méthode de pirate..."

    Voilà. Cela a le mérite d'être limpide.

    Lhisbei explique qu'ayant légalement acheté un texte pour sa liseuse, elle n'a jamais réussi à  débloquer le verrouillage. Après y avoir passé beaucoup (trop) de temps, elle a opté pour une approche de "pirate" : elle a cracké le code. En trois clics de souris, c'était réglé, et elle a pu lire son fichier.

    drm,piratage,téléchargement légal,téléchargement illégal,livres numériques

    Ailleurs, j'ai pu trouver une démonstration sous forme de comic-strip d'un internaute qui décide de se procurer légalement la saison 1 de Game of Thrones... Je vous laisse découvrir la chute (allergiques à l'anglais s'abstenir - mais on n'est pas obligé d'être bilingue non plus !). C'est édifiant !

    Il existe de nombreux articles sur le sujet, en allant grapiller sur des sites tels que OWNI, Numerama, Actualitté, mais aussi sur tous les grands sites d'information généralistes. Je me suis contentée de ces deux exemples, qui sont simples et parlants. Simplistes, me reprochera-t-on ? Peut-être. Démagogiques ? Certainement pas.

    Les DRM sont un non sens. Le marché des livres numériques pourrait être en pleine expansion en France depuis bien plus longtemps si les grands éditeurs n'avaient pas été si frileux. La copie pirate existera toujours, ne rêvons pas. Il faut simplement se "résoudre" à proposer une offre légale aussi variée et d'aussi bonne qualité que l'offre piratée. C'est à ce prix que cette dernière reculera.

    drm,piratage,téléchargement légal,téléchargement illégal,livres numériquesLa lecture numérique m'intéresse, elle intéresse mon entourage privé et professionnel, mais je ne m'y suis pas encore vraiment mise parce l'offre est encore, malgré les efforts de bien des maisons d'édition, trop partielle et bien trop verrouillée.


    Réveillez-vous, éditeurs, l'avenir est ici.  =>

     


  • Les femmes sur le Web - attention, (hors) sujet société

    Mrs Geek.jpgMoi, Blop*, blogueuse, utilisatrice des réseaux sociaux (et adepte de littérature de SF, mais je digresse), je serais un cas à part. Parce que je suis blogueuse et utilisatrice des réseaux sociaux.

    En effet, un billet récent de Jean-Michel Salaün, sommité du monde des bibliothèques de France et du Canada (il enseigne à l'EBSI à Montréal après avoir été professeur à l'ENSSIB à Villeurbanne), transmet des informations surprenantes dans cet article intitulé Les femmes lisent des livres, les hommes écrivent sur le Web.

    A partir de données issues d'enquêtes de pratiques culturelles, il constate que si les femmes lisent bien plus que les hommes (et vont bien plus en bibliothèque, NDLB**), ce sont en revanche les hommes qui investissent le Web, et rédigent la grande majorité de son contenu.

    Je ne résiste pas au plaisir de vous en citer le passage le plus savoureux :

    "[...] si l'on s'intéresse aux internautes les plus actifs sur le web, la situation devient caricaturale. Parmi de nombreux exemples (communauté du libre, bibliosphère, entreprises du NASDAQ, etc.) prenons celui de Wikipédia. Selon une enquête réalisée en 2009 par la fondation, 68% des lecteurs et surtout 87% des contributeurs sont des hommes !

    Une interprétation déprimante du croisement de ces tendances soulignerait que les unes investissent les activités de distinction délaissées par les autres qui s'installent sur les lieux de pouvoir de demain."

    Nous, les femmes, restons en retrait. Aux hommes les nouvelles technologies, ces gadgets puérils. Nous avons plus important à faire : nous ouvrir l'esprit sur de grands principes humanistes, faire le ménage et les courses, respecter les préceptes de la Sainte-Ecologie et de la responsabilité sociale, sauver la planète par nos gestes quotidiens d'amour, de coopération et de partage, éduquer nos enfants - et nous vider régulièrement la tête de toute cette pression en lisant un bon polar ou un magazine de déco (suivant les goûts).

    hello-pirate-logo.jpgOr, de temps à autres, nous nous réveillons et nous nous disons que nous avons loupé un coche. Que c'est pas juste. Que nos salaires sont ridiculement bas, que nous ne sommes pas reconnues, etc.

    Et bien, lecteurs et lectrices, je vous invite à découvrir cet article décoiffant, dont le lien est donné dans les commentaires du précédent billet cité, intitulé L'influence des femmes sur le net ou l'art de l'auto-sabotage.

    Tout est dans le titre : les femmes sont des quiches, elles ne savent pas, elles n'ont jamais su, se mettre en valeur, en avant, à leur avantage. Encore moins sur le web qu'ailleurs.

    Honnêtement, à la lecture de cet article, je me suis pris un bon coup d'enclume sur la tête : bon sang, mais l'auteur a raison ! Je dis toujours que je suis curieuse. Je ne dis jamais que je suis experte, car je ne me sens experte de rien. Et visiblement, la majorité des femmes ne se sentent jamais légitimement expertes dans quelque domaine que ce soit.

    Y a du boulot, les filles.

    Mes bonnes résolutions commencent ici : je vais mettre en avant mon expertise sur la page d'accueil de ce blog.

    Faut juste que je trouve dans quel domaine...



    * Hervé Tullet est un vilain auteur : il a repris mon nom de blogueuse dans son album du même nom. Mais il est tellement rigolo que je lui pardonne. Bon, et puis, quand on étudie la chose de près, c'est moi la voleuse : son album date de 2005. Oups.
    ** Note De La Bibliothécaire : je confirme ses propos au vu de mon expérience quotidienne.

  • Triste Carnet

    Pierre Bottero est décédé accidentellement dimanche dernier, à l'âge de 45 ans. Je l'ai appris ce matin seulement. Ancien instituteur, il avait écrit de nombreux ouvrages pour les jeunes, dont la célèbre Quête d'Ewilan. Il est l'auteur du credo de ce blog :

    Les romans de l'imaginaire véhiculent,

    quoi qu'en disent les esprits chagrins,

    des valeurs humaines qui tendent à l'universalité.

     

    Pierre Bottero laisse derrière lui une belle oeuvre, très populaire, qui restera dans le coeur de ses jeunes lecteurs -  et des moins jeunes.