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  • La Mallorée, de David Eddings

    x1eckrg4.jpgAprès moult tergiversations sur la langue à pratiquer pour l'occasion, j'ai finalement lu La Mallorée en français. C'est moins bien qu'en version originale, mais ces derniers temps je grille mes neurones beaucoup plus rapidement qu'à l'accoutumée, et je suis incapable de lire en anglais.

    La Mallorée est la suite de la Belgariade, où l'on voyait Garion tuer le Dieu Torak et prendre possession de son héritage, le royaume de Riva. Naturellement, on croit que c'est fini (enfin, surtout Garion), et voilà que la Destinée remet le couvert, avec une nouvelle confrontation cosmique pimentée par l'enlèvement du fiston. On reprend donc (presque) les mêmes et on recommence : les prophéties obscures, les compagnons improbables, les escarmouches incessantes et les bonnes parties de rigolade.

    On pourrait s'en lasser... Et bien non. Ce qui me séduit dans l'oeuvre de David Eddings, c'est le voisinage immédiat d'une Mission Prophétique des plus sérieuses avec un humour totalement décalé, ainsi qu'une galerie de personnages extrêmement bien campés. Les héros sont animés par des instincts parfaitement triviaux, les rendant ainsi proches de nous, et férocement drôles. L'amour immodéré de Belgarath pour la bière et le penchant de Silk pour le vol et l'escroquerie sont deux piliers de l'oeuvre, au même titre que les Prophéties. Certains dialogues sont de véritables morceaux d'anthologie, qui provoquent des pouffements incontrôlés.

    On passe un très, très bon moment, et on en redemande !

     

    En cinq tomes, chez Pocket Fantasy :

    1. Les Gardiens du Ponant (Guardians of the West, 1987)
    2. Le Roi des Murgos (King of the Murgos, 1988)
    3. Le Démon Majeur de Karanda (Demon Lord of Karanda, 1988)
    4. La Sorcière de Darshiva (Sorceress of Darshiva, 1989)
    5. La Sibylle de Kell (The Seeress of Kell, 1991)

     

    Genre : fantasy, heroïc fantasy

  • Cap sur l'Armageddon (Sanctuaire, tome 1) de David Weber

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    Lors d'une crise récente de webermania, j'ai acheté le dernier roman de David Weber, appartenant à la série Sanctuaire. J'adore la couverture... =>

    A une époque où l'homme a conquis l'espace, des ennemis apparaissent, attirés par les traces de technologie spatiale, et annihilent la civilisation humaine en un peu moins d'une centaine d'années. Pour sauver quelques milliers de survivants humains, une opération semblable à l'arche de Noé est menée sur une planète éloignée appelée Sanctuaire. Les humains sont manipulés pour oublier toute technologie avancée et le modèle social implanté décourage les avancées techniques, afin de ne pas attirer les prédateurs. Mais ce modèle est dévoyé par des personnages avides de pouvoir, qui créent une théocratie tyrannique en se faisant passer pour des anges.

    Un groupe de résistants parvient à conserver dans un corps de synthèse la personnalité d'une ancienne officier de l'aérospatiale, Nimue Alban. Huit cents ans après l'installation des humains sur Sanctuaire, Nimue Alban se réveille et reprend le combat des résistants pour mener la population vers un niveau technologique qui lui permettra un jour de s'attaquer aux prédateurs. La société qu'elle prend en main est proche de l'Angleterre du XVIIe siècle, avec une économie basée sur le commerce maritime. A elle d'introduire aussi discrètement que possible les avancées techniques qui aideront l'humanité à sortir de sa léthargie forcée...

    Ce roman original mélange le space opera et l'aventure maritime. Comme à son habitude, David Weber ne nous épargne aucune description stratégique et technique, parfois au détriment du rythme narratif. Mais, comme à mon habitude, j'adhère de bon coeur au concept, prenant mon mal en patience et profitant de l'occasion pour élargir ma culture générale à l'histoire des sciences navales. Nimue Alban est attachante et plutôt drôle dans son rôle d'éminence grise. On a vraiment envie de connaître la suite...

     

    Bragelonne, 2010.

    Genre : space opera, science-fiction, aventures maritimes

  • Humour de Weasley

    Note à l'attention des lecteurs : ce billet est réservé aux initiés de l'univers "Harry Potter".


    La maman de Ron découvre qu'il a été nommé préfet de Gryffondor.

    " Mrs Weasley poussa un cri [...].

    - Je n'arrive pas à le croire ! Je n'arrive pas à le croire ! Oh, Ron, c'est tellement merveilleux ! Un préfet ! Tout le monde l'a été dans la famille !

    - Et Fred et moi, on est qui ? Des voisins de palier ? s'indigna George. "


    Ron vient d'apprendre que Harry a embrassé Cho.

    " - Alors ? dit enfin Ron en levant les yeux vers Harry, comment c'était ?

    - Humide, dit Harry en toute sincérité.

    Ron fit un bruit qui pouvait exprimer au choix la jubilation ou la répugnance.

    - Parce qu'elle pleurait, reprit Harry d'un ton abattu.

    - Oh, dit Ron, son sourire s'effaçant légèrement. Tu embrasses si mal que ça ? "


    Les deux citations sont extraites de Harry Potter et l'ordre du Phénix.