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Les vents du destin (La trilogie des vents, tome 1), de Mercedes Lackey

la-trilogie-des-vents,-tome-1--les-vents-du-destin-115406-264-432.jpgRésuméElspeth, héritière du trône de Valdemar, cherche désespérément un mage capable de s’opposer aux puissances noires qui menacent les frontières de son pays. Elle se rend au coeur des Terres Extérieures, et y découvre un univers vieux de plusieurs millénaires, jadis contaminé par une catastrophe surnaturelle. Des races étranges, comme celle des Taleydras, y luttent contre des monstres assoiffés de sang et de pouvoir, avides de s’emparer de toute magie pour renforcer la leur. Entraînée dans cette guerre, Elspeth va devoir trouver sa propre voie… et découvrir la vraie nature de Besoin, l’épée magique.

 

Mon avis : Mercedes Lackey a écrit plus de 25 tomes dans l'univers fantasy des Hérauts de Valdemar. Autant dire qu'à ce stade, ça ressemble à l'abattage. La trilogie des Vents, dont voici le premier tome, se situe presque à la fin du cycle des Hérauts de Valdemar.

J'avais déjà  lu (et pas chroniqué... pas bieeeeeen) au moins une trilogie dans ce cycle. C'était une fantasy légère et sans prise de tête. Comme j'avais besoin de la même chose il y a quelques temps, j'ai remis le couvert avec ce tome 1 issu d'une OP Bragelonne.

N'ayant pas lu le cycle dans l'ordre, j'ai dû laisser de côté quelques références que je ne comprenais pas. Ceci passé, le récit à deux voix, celle d'Elspeth d'une part et celle de Ventnoir le Taleydras d'autre part, m'a emmené à la fin de l'histoire sans encombre. 

Sans encombre, mais pas sans ennui. Car, hélas, les nombreux et interminables atermoiements d'Elspeth, et parfois de Ventnoir, gâchent le plaisir. Pour mener un personnage vers d'un point A à un point B, les 380 pages du livre ne nous épargnent aucune hésitation, si infime fut-elle, dans le cheminement intérieur des personnages. C'est bien dommage, puisque par ailleurs le croisement des destins des deux protagonistes est plutôt bien préparé et leur *alerte spoiler* rencontre finale, crédible et sans un effet de manche qui gâcherait la suspension d'incrédulité.

Le récit permet de découvrir graduellement un univers un peu plus complexe et intéressant qu'il n'y paraît au premier abord, et tente d'expliciter les diverses voies empruntées par la magie et les magiciens. Rien de révolutionnaire là dedans, on est loin de certains systèmes de magie impeccablement construits, du genre hard-fantasy comme celui de Brandon Sanderson dans Fils-des-Brumes.

L'exposition de l'histoire fondatrice du monde de Valdemar et des mythes qui en découlent, le temps passant, ainsi que le développement complexe et relativement varié des diverses peuplades, permettent de maintenir l'attention du lecteur. L'écriture est fluide et les personnages assez vite attachants (même les griffons !).

On peut, si on n'a rien d'autre à se mettre sous la dent, ou si on est fatigué, passer le temps avec ce roman sans avoir l'impression de se cogner le crâne contre les murs. Ce qui est déjà très bien.

 

Edition : Milady, 2012

Genre : fantasy, héroïc fantasy

Commentaires

  • Tiens moi aussi j'avais tenté les écrits de Mercedes Lackey il y a un bail (https://nevertwhere.blogspot.fr/2010/02/les-herauts-de-valdemar-mercedes-lackey.html). Ca casse pas trois pattes à un canard mais ça se lit bien. Je devrais peut-être en lire en ce moment en fait xD

  • Je dirais même plus, Mercedes Lackey est recommandée pour les périodes de fatigue intense et répétée !

  • Je n'ai jamais commencé l'œuvre de Mercedes Lackey alors que je possède la trilogie des Hérauts de Valdemar et la trilogie des tempêtes. Je vais "devoir" bientôt m'y mettre car ma PAL se réduit à peau de chagrin. Même si ce premier tome n'a rien de révolutionnaire, j'espère que je saurais accrocher à l'univers, ta phrase "si on n'a rien à se mettre sous la dent" me fait un peu peur, j'avoue. (bon, il va falloir que je me penche sur l'ordre de lecture et si c'est grave de ne pas tout lire dans l'ordre de parution).

  • Je ne suis pas très bon public en fantasy. J'aime bien que la fantasy soit un peu plus... solide. Comme par exemple la "Trilogie de l'empire" de Janny Wurst et Raymond Feist (http://impromptu.hautetfort.com/archive/2013/03/25/la-trilogie-de-l-empire-de-raymond-e-feist-et-janny-wurts.html). Il n'en reste pas moins que cela se lit avec plaisir, et que si je peux avoir les tomes suivants un jour, je les lirai certainement.
    Comme Vert, je suis dans une période de ma vie où je ne peux pas tellement encaisser de lectures exigeantes, et où j'apprends à être moins difficile. Et on apprend à apprécier des oeuvres qu'on aurait peut-être dédaigné auparavant.

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