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Seul sur mars, d'Andy Weir

510H-1bU08L._SX210_.jpgGenre : Matt Damon fait pousser des patates sur Mars avec son caca.

Résumé : Mark Watney est l'un des premiers humains à poser le pied sur Mars. Il pourrait bien être le premier à y mourir. Lorsqu'une tempête de sable mortelle force ses coéquipiers à évacuer la planète, Mark se retrouve seul et sans ressources, irrémédiablement coupé de toute communication avec la Terre.
Pourtant Mark n'est pas prêt à baisser les bras. Ingénieux, habile de ses mains et terriblement têtu, il affronte un par un des problèmes en apparence insurmontables. Isolé et aux abois, parviendra-t-il à défier le sort ? Le compte à rebours a déjà commencé...

Mon avis : ce n'est pas bien de citer Matt Damon en plein milieu d'une chronique sur le livre, vu que ce dernier a été écrit bien avant que le film ne sorte au cinéma. Ce n'est pas bien, donc, mais... je kiffe.

Mark Watney a 400 jours de ressources devant lui pour survivre sur Mars. Et comme il est increvable en termes d'optimisme et d'ingéniosité - le fameux bon sens américain, celui des Pionniers de la Nation (avec les majuscules), il surmonte tous les obstacles avec une persévérance incroyable. On peut compter sur les doigts d'une demi-main ses moments de découragements. Donc, si je dois émettre une critique sur le récit, c'est celle-ci : il me paraît difficile pour un humain seul de ne pas se laisser aller plus souvent à la dépression au vu des avanies qui lui tombent sur le coin du pif tous les quatre matins.

Sinon, le roman fait appel à des ingrédients aussi divers que la botanique, la chimie, la biologie, les mathématiques (mais pas trop), l'astrophysique, le pragmatisme et le sens de l'humour. C'est surtout le sens de l'humour, en fait, qui tient le lecteur tout au long des mésaventures de Mark Watney. Je me suis surprise à éclater de rire plusieurs fois durant ma lecture, que j'ai menée tambour battant. Idem pour M. Blop, ce qui est un signe.

Un bon nombre de problématiques techniques et scientifiques sont abordées, mais aussi certains enjeux politiques et psychologiques : par exemple, le délai imposé aux responsables du programme pour informer les astronautes survivants que leur collègue est vivant sur Mars, ou encore la problématique posée par les anciens programmes spatiaux abandonnés au profit des nouveaux, alors même qu'ils sont encore utiles, voire nécessaires.

Seul sur Mars est donc sans conteste un planet opera, un space opera, et un thriller technologique. Un pur divertissement, qui respecte admirablement son contrat. Pas de grandes questions existentielles ni philosophiques, certes, mais ce n'est pas pour cela qu'il est écrit. En tout cas, il est possible que je le relise un jour, juste pour le plaisir.

 

Ce billet constitue ma quatrième participation à la huitième saison du Summer Star Wars de M. Lhisbei, porté par Lhisbei et Excel Vador, bénis soient leurs noms dans toutes les galaxies connues et inconnues.

science-fiction,space opera,thriller

Commentaires

  • Si j'avais pas vu le film je l'aurais probablement lu mais là je ne suis pas sûre de supporter une dose supplémentaire de Mark Watney ! (je l'avais déjà trouvé un poil insupportable au ciné xD)

  • Rooo, c'était il y a longtemps ! Ça va passer tout seul, tu vas voir ! :-D

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