Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Comment draguer la catholique sur les chemins de Compostelle, d'Etienne Liebig

    Dans l'effervescence de l'actualité littéraire autour de la sortie du best seller 50 nuances de Grey d'E.L. James, j'ai décidé de me pencher sur la littérature érotique. Mais je n'ai pas lu l'objet du scandale - scandaleux non pas tant par son contenu que par sa renommée... Car selon des sources bien informées, telles evene.fr ou les Inrockuptibles, il s'agit là d'un bien mauvais roman, niais et mal écrit.

    39242874.gif

    J'ai donc décidé, sur le conseil de Super Libraire, de m'attaquer à cette curiosité qu'est le court roman d'Etienne Liebig (200 pages), intitulé fort aimablement Comment draguer la catholique sur les chemins de Compostelle.

    Pourquoi aimablement ? Parce que contrairement aux habitudes de Gallimard, par exemple (L'art français de la guerre, non mais je vous demande un peu !), ce titre annonce exactement ce que le lecteur trouvera dans le roman, tout en conservant les autres qualités d'un bon titre : accrocheur et bien tourné.

    N'étant guère coutumière du genre (la littérature érotique), ma lecture fut donc celle d'une néophyte. Point de références aux grand auteurs du genre, de Sade à Guillaume Apollinaire, non. Mais une vraie curiosité.

    On m'avait dit que c'était drôle : j'ai ri.

    On m'avait dit que c'était plutôt bien écrit : je confirme.

    On m'avait dit que c'était iconoclaste : c'est bourré de de diatribes anticléricales et de formules décapantes.

    «Après toute une vie de certitudes, elle doute et le doute chez la croyante est le plus court chemin vers l'élastique de sa culotte.»

    Le narrateur a un but : draguer les femmes catholiques, de la plus généreuse croyante à la plus fervente fondamentaliste, sur le chemin du pélerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Célibataires, mariées, jeunes, âgées... Rien ne l'arrête. Et il ne s'arrêtera pas tant qu'il n'aura pas terminé sa quête.

    Bien entendu, il décrit par le menu le sort qu'il réserve aux sujets de sa quête, sujets entièrement consentants. Sinon, son récit ne serait pas édité à La Musardine...

    La construction du récit, dynamisée par des intertitres généreux et plein d'humour, agrémente une lecture qui aurait pu se réduire à un catalogue de conquêtes.

    «Où le lecteur, quelque peu dépité de voir s'éloigner la promesse d'une scène croustillante, se voit imposer de surcroît une interminable attente de trois jours.»

    Par ailleurs, il nous gratifie en fin d'ouvrage d'un « petit lexique des termes usuels utilisés par les amateurs de femmes catholiques », dont on apprécie à sa juste valeur l'impertinence anticléricale.

    Voilà donc un petit livre aimable et plein d'allant, qui nous réveille de la grisaille automnale avec humour et verdeur.

    Catholique convaincu s'abstenir : vous jetteriez l'oeuvre au bûcher en poussant des cris d'orfraie, hurlant au sacrilège. Ce serait fort dommage pour les autres.

  • La pile à bloguer : procrastination, quand tu nous tiens

    pile de livresJ'ai inventé (ou peut-être pas) la PAB, la pile à bloguer : tout ce que j'ai lu, qui entre dans ma ligne éditoriale*, et que je n'ai toujours pas honoré de ma prose. Oui, honoré. Non mais.

    Ma PAB a développé un volume indécent depuis quatre mois. Même les encouragements du Summer StarWars VI n'ont pas réussi à la faire maigrir significativement.

    Mais il serait terriblement erroné de croire que je ne lis rien. C'est juste que je ne blogue presque pas, sauf en cas d'insomnie. Alors j'ai décidé de vous lister les livres lus depuis le printemps dernier.

    Si vous souhaitez connaître mon avis/opinion/analyse sur l'un des titres, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire. J'y répondrai de mon mieux. Et, qui sait, peut-être une chronique sortira-t-elle bientôt de mon chapeau...

    J'ai donc lu...


    De la fantasy qui dépote :

     

    Du fantastique mâtiné de thriller :

     

    De l'anticipation, et de la bonne, bien que les deux titres Young Adult de chez Castlemore ne le laissent a priori pas croire :

     

    Du space opera, du vrai, du beau, du dur de dur, qui aurait dû avoir sa place dans l'épisode VI du SSW :

     

    Quand je vous dis que j'ai du retard dans mes chroniques...


    *Je dis "qui entre dans ma ligne éditoriale", car ce n'est pas le cas de Pipiou dans son oeuf, une jolie oeuvre que j'ai lue et relue presque tous les soirs ces deux derniers mois... Mais elle ne fait définitivement pas partie de ma ligne. Sinon, j'aurais ouvert un blog de littérature jeunesse - Dieu m'en préserve !!