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  • La morsure de la passion, de Michele Hauf

    Mon Dieu, Pourquoi ? Pourquoi ai-je accepté un pari aussi stupide ? Par goût de l'aventure, peut-être. Par manque de goût, plus certainement.

    la-morsure-de-la-passion-52656.jpg Lhisbei avait lancé un défi à quelques amis blogueurs : lire un Harlequin teinté de fantastique, en téléchargement gratuit sur le site de l'éditeur. Histoire de rigoler un peu, quoi.

    Pauvre de moi, j'ai accepté. Je crois même avoir été l'une des premières à sauter sur l'occasion. Le fait que les autres copains de Planète SF se désistent aurait dû me mettre la puce à l'oreille. Mais bon, je trouvais ça plutôt drôle, sur le coup.

    Donc, La morsure de la passion, de Michèle Hauf. Et bien, au bout d'un mois et 75 pages, j'ai lâchement laissé tomber. Telle une chaussette usagée, mon fichier PDF est resté en souffrance sur le bureau de mon ordinateur, me rappelant mon abandon à chaque allumage.

    J'avais pourtant le temps : la lecture commune était prévue pour le 31 décembre dernier, et j'avais commencé "l'oeuvre" en septembre.

    Oui mais non. Il y a des limites, visiblement, à ce que je peux encaisser. Je suppose que je n'ai vraiment plus assez de loisir pour supporter de perdre mon temps sur des imbécillités pareilles.

    Un exemple, le seul que je donnerai :

    Il en allait toujours ainsi avec le diable : il apparaissait aux créatures sous la forme de leur plus grande tentation. Un homme voyait en lui une femme sublime, une femme un homme irrésistible.

    Les dernières fois qu’il lui était apparu, il avait pris l’apparence de l’acteur Johnny Depp. Il avait un visage d’ange ténébreux, les cheveux aux épaules et un sourire si séduisant qu’elle avait failli en oublier les préservatifs.

    Voilà. Ca se passe de commentaires. Ou plutôt, c'est tellement navrant que j'en reste sans voix.

    Comme quoi, c'était mieux quand j'étais étudiante : là, je me serais marré ! Et la lecture commune aurait été pour moi un moyen de rire avec les autres. Mais voilà, avec le temps qui passe (fortement corrélé, on ne sait pourquoi, à des occupations professionnelles et surtout personnelles de plus en plus chronophages), je me transforme en Troll... Et j'en suis la première marrie. Je présente mes plus plates excuses, une deuxième fois, à Lhisbei, pour mon désistement honteux.

    D'autres, beaucoup plus courageux et dignes de confiance que moi, ont réussi cet exploit. Je vous invite donc à aller voir les billets de Lhisbei, Cédric Jeanneret, Gromovar (dont le sarcasme m'a particulièrement ravi), Val, Angua et Calenwenn.... sur cette... chose.



    Collection Nocturnes, Editions Harlequin, 2011.

  • Des DRM, du piratage et autres joyeusetés

    Jusqu'à maintenant, je me suis peu exprimée sur ces sujets pourtant très d'actualité chez les internautes : les DRM, le piratage, l'offre des livres numériques. Parce que d'autres, plus informés que moi, le font bien mieux. Mais aujourd'hui, j'ai changé d'avis.

    drm,piratage,téléchargement légal,téléchargement illégal,livres numériquesLes DRM, pour les néophytes, sont des verrous de protection électroniques apportés à des fichiers numériques, allant du CD musical aux fichiers textes en passant par les DVD et les jeux vidéo. Ils devraient permettre de protéger le fichier contre les copies pirates. Je dis "devraient", car en réalité, il n'y a visiblement rien de plus simple que de les déverrouiller, si l'on en croit cet article (les commentaires sont aussi éclairants que le billet). Je n'ai pas encore testé.

    Les éditeurs font le choix d'appliquer ou non des DRM sur leurs ouvrages. Gallimard, par exemple, que j'apprécie pour ses grands choix éditoriaux (souvenez-vous combien j'ai aimé Du domaine des Murmures, de Carole Martinez) se met sur la défensive et devient agressive dès qu'il s'agit d'édition numérique. Des DRM un peu partout, des éditions numériques de mauvaise qualité, des menaces sur le distributeur de la nouvelle traduction Du vieil homme et la mer d'Hemingway par François Bon en format numérique, j'en passe et pas des meilleures. Je suis déçue de leur politique ultra protectionniste.

    Une récente chronique de Lhisbei, une blogueuse dont vous entendez souvent parler chez moi (entre autres parce qu'en fille de goût, elle aime la bière et le vin), aborde le sujet des DRM appliqués aux livres numériques dans sa Grande question du lundi. Et ma foi, son expérience interpelle le petit monde des internautes. Je vous invite donc à lire l'intégralité de son billet, ainsi que les commentaires.

    Si vous n'en avez pas le courage, en voici la substantifique moëlle (une phrase !) :

    "Pour pouvoir utiliser un fichier que j'avais légalement acheté, j'ai dû utiliser une méthode de pirate..."

    Voilà. Cela a le mérite d'être limpide.

    Lhisbei explique qu'ayant légalement acheté un texte pour sa liseuse, elle n'a jamais réussi à  débloquer le verrouillage. Après y avoir passé beaucoup (trop) de temps, elle a opté pour une approche de "pirate" : elle a cracké le code. En trois clics de souris, c'était réglé, et elle a pu lire son fichier.

    drm,piratage,téléchargement légal,téléchargement illégal,livres numériques

    Ailleurs, j'ai pu trouver une démonstration sous forme de comic-strip d'un internaute qui décide de se procurer légalement la saison 1 de Game of Thrones... Je vous laisse découvrir la chute (allergiques à l'anglais s'abstenir - mais on n'est pas obligé d'être bilingue non plus !). C'est édifiant !

    Il existe de nombreux articles sur le sujet, en allant grapiller sur des sites tels que OWNI, Numerama, Actualitté, mais aussi sur tous les grands sites d'information généralistes. Je me suis contentée de ces deux exemples, qui sont simples et parlants. Simplistes, me reprochera-t-on ? Peut-être. Démagogiques ? Certainement pas.

    Les DRM sont un non sens. Le marché des livres numériques pourrait être en pleine expansion en France depuis bien plus longtemps si les grands éditeurs n'avaient pas été si frileux. La copie pirate existera toujours, ne rêvons pas. Il faut simplement se "résoudre" à proposer une offre légale aussi variée et d'aussi bonne qualité que l'offre piratée. C'est à ce prix que cette dernière reculera.

    drm,piratage,téléchargement légal,téléchargement illégal,livres numériquesLa lecture numérique m'intéresse, elle intéresse mon entourage privé et professionnel, mais je ne m'y suis pas encore vraiment mise parce l'offre est encore, malgré les efforts de bien des maisons d'édition, trop partielle et bien trop verrouillée.


    Réveillez-vous, éditeurs, l'avenir est ici.  =>

     


  • Jaworski en triple

    jean-philippe-jaworski.jpgD'autres blogueurs font d'excellentes revues de blog, tous les mois ou presque, avec talent et abnégation. Ce n'est pas mon cas.

    Mais je ne pouvais pas ne pas relayer cette information : Jean-Philippe Jaworski, auteur de Janua Vera et de Gagner la guerre (qui est, je le rappelle, un de mes romans préférés), publiera non pas un, mais trois nouveaux romans aux Moutons électriques.

    La nouvelle a été annoncée en janvier dans le blog de l'éditeur, en deux articles : l'un sur la publication elle-même, l'autre sur la raison du découpage en trois tomes.

    Je ne peux donc que me réjouir d'une si bonne nouvelle et la partager avec vous. 2013 me tarde !

  • Chroniques martiennes, de Ray Bradbury

    Avant propos : j'ai l'édition la plus ancienne de l'oeuvre, traduite en 1955 par Henri Robillot (édition américaine : 1950). Une nouvelle traduction a été faite en 1997 par Jacques Chambon, où les dates des titres ont été modifiées (reportées de 31 ans) et deux nouvelles ajoutées.

    chroniques martiennes.jpgL'histoire : en 26 nouvelles (ou 28, suivant l'édition), Ray Bradbury raconte l'histoire de la colonisation de Mars par les Terriens de janvier 1999 à octobre 2026. Les premières tentatives se soldent par des échecs retentissants, car les habitants de Mars, d'abord incrédules, se servent ensuite de leur don de télépathie pour éliminer les envahisseurs un par un, les enfermant dans des illusions mortelles.

    Puis les martiens disparaissent progressivement sous le poids de leur civilisation millénaire décadente, leur incapacité à faire face à une telle invasion et... la varicelle.

    Après une phase aventureuse, pionniers en tête, les humains prennent possession de la planète et la transforment en petit paradis des années 50 made in US : pavillons bien tenus, propreté, paix et prospérité.

    Reste que la colonisation de mars ouvre des perspectives inattendues sur terre, ce qui donne une très belle scène de révolte et d'exode des afro-américains maltraités par les red neck du sud des Etats-unis dans la nouvelle Juin 2003 : à travers les airs.

    Alors que la colonisation bat son plein, une guerre se déclare sur Terre. Lorsque celle-ci prend les plus graves proportions, les humains partent de Mars pour aller retrouver leur proches sur Terre. Quelques irréductibles ou distraits restent en arrière, sur une planète à l'abandon.

    La civilisation terrienne elle-même est détruite par les ravages d'une guerre nucléaire. Une destruction évoquée avec force dans la nouvelle Août 2026 : il viendra des pluies douces. Certains tentent de trouver refuge sur une Mars désertée, cette dernière histoire clôturant le cycle des 26 nouvelles.

    Mon avis : j'avais lu ce livre il y a des années, mais j'avoue que j'en gardais un souvenir très flou. Cette petite lecture commune m'a donc rafraîchi la mémoire... et m'a laissée assez ébahie : je n'avais donc rien vu, rien compris à l'époque de ma première lecture ?

    Ces nouvelles, écrites entre 1945 et 1950, sont l'exact reflet du début de la guerre froide entre les Etats-unis et l'URSS, avec la peur du nucléaire, mais aussi la bien-pensance, la suffisance et l'étroitesse d'esprit de la société WASP américaine... Et j'en passe. Ray Bradbury écrit là une critique tranchante de sa civilisation, sous couvert de nouvelles parfois très courtes (une demi-page), souvent poétiques, parfois farfelues, mais aussi empreintes de cynisme. Certains thèmes, comme la censure de la littérature fantastique dans le fabuleux Usher II, seront plus développés plus tard de façon plus radicale encore dans Fahrenheit 451. Le colonialisme y est développé dans ses pires aspects, dénonçant cette propension américaine (occidentale ?) à transformer les terres inconnues en petit chez-soi bien confortable et familier, détruisant toute trace de civilisation plus ancienne sous le rouleau compresseur de ses propres structures.

    Ils apportèrent cinq mille mètres cubes de pin d'Oregon pour construire la dixième cité et vingt six mille mètres de sapin de Californie et ils assemblèrent une coquette petite ville au bord des canaux de pierre. Le dimanche soir, on pouvait voir les vitraux rouges, bleus et verts des églises s'illuminer et entendre des voix chanter les hymnes numérotés.

    Chantons maintenant le 79. Chantons maintenant le 94.

    [...]

    Il semblait, à bien des égards, qu'un énorme tremblement de terre eût descellé toutes les fondations d'une ville d'Iowa, puis, qu'en une seconde, un typhon fabuleux eût transporté la ville entière jusqu'à Mars pour l'y déposer sans une secousse...

    (Février 2003 : Intérim)

    Je garde de cette lecture un sentiment d'admiration : ces histoires sont des bijoux. De tous petits bijoux, qui valent leur pesant d'or au mot, à la virgule près. Mais un terrible sentiment d'amertume m'a poursuivi de la première à la dernière nouvelle. Il y a comme un chagrin, une sorte d'écoeurement, dans ce que Ray Bradbury écrit. Comme s'il n'avait aucune foi en l'homme et en sa capacité de rédemption. Cela a ralenti mon rythme de lecture, ma capacité d'absorption de cette amertume étant limitée à quelques pages par jour.

    Mais, Chroniques martiennes est à mon sens (comme à celui de bien d'autres) une oeuvre majeure et indémodable, inclassable. A découvrir.


    Ce livre a été lu dans le cadre d'une lecture commune lancée par Guillaume le Traqueur, avec la participation de Lorhkan et de Julien le Naufragé.


    Denoël, collection Présence du futur, édition 1955, impression 1978.

    Genre : science-fiction, anticipation

  • Les femmes sur le Web - attention, (hors) sujet société

    Mrs Geek.jpgMoi, Blop*, blogueuse, utilisatrice des réseaux sociaux (et adepte de littérature de SF, mais je digresse), je serais un cas à part. Parce que je suis blogueuse et utilisatrice des réseaux sociaux.

    En effet, un billet récent de Jean-Michel Salaün, sommité du monde des bibliothèques de France et du Canada (il enseigne à l'EBSI à Montréal après avoir été professeur à l'ENSSIB à Villeurbanne), transmet des informations surprenantes dans cet article intitulé Les femmes lisent des livres, les hommes écrivent sur le Web.

    A partir de données issues d'enquêtes de pratiques culturelles, il constate que si les femmes lisent bien plus que les hommes (et vont bien plus en bibliothèque, NDLB**), ce sont en revanche les hommes qui investissent le Web, et rédigent la grande majorité de son contenu.

    Je ne résiste pas au plaisir de vous en citer le passage le plus savoureux :

    "[...] si l'on s'intéresse aux internautes les plus actifs sur le web, la situation devient caricaturale. Parmi de nombreux exemples (communauté du libre, bibliosphère, entreprises du NASDAQ, etc.) prenons celui de Wikipédia. Selon une enquête réalisée en 2009 par la fondation, 68% des lecteurs et surtout 87% des contributeurs sont des hommes !

    Une interprétation déprimante du croisement de ces tendances soulignerait que les unes investissent les activités de distinction délaissées par les autres qui s'installent sur les lieux de pouvoir de demain."

    Nous, les femmes, restons en retrait. Aux hommes les nouvelles technologies, ces gadgets puérils. Nous avons plus important à faire : nous ouvrir l'esprit sur de grands principes humanistes, faire le ménage et les courses, respecter les préceptes de la Sainte-Ecologie et de la responsabilité sociale, sauver la planète par nos gestes quotidiens d'amour, de coopération et de partage, éduquer nos enfants - et nous vider régulièrement la tête de toute cette pression en lisant un bon polar ou un magazine de déco (suivant les goûts).

    hello-pirate-logo.jpgOr, de temps à autres, nous nous réveillons et nous nous disons que nous avons loupé un coche. Que c'est pas juste. Que nos salaires sont ridiculement bas, que nous ne sommes pas reconnues, etc.

    Et bien, lecteurs et lectrices, je vous invite à découvrir cet article décoiffant, dont le lien est donné dans les commentaires du précédent billet cité, intitulé L'influence des femmes sur le net ou l'art de l'auto-sabotage.

    Tout est dans le titre : les femmes sont des quiches, elles ne savent pas, elles n'ont jamais su, se mettre en valeur, en avant, à leur avantage. Encore moins sur le web qu'ailleurs.

    Honnêtement, à la lecture de cet article, je me suis pris un bon coup d'enclume sur la tête : bon sang, mais l'auteur a raison ! Je dis toujours que je suis curieuse. Je ne dis jamais que je suis experte, car je ne me sens experte de rien. Et visiblement, la majorité des femmes ne se sentent jamais légitimement expertes dans quelque domaine que ce soit.

    Y a du boulot, les filles.

    Mes bonnes résolutions commencent ici : je vais mettre en avant mon expertise sur la page d'accueil de ce blog.

    Faut juste que je trouve dans quel domaine...



    * Hervé Tullet est un vilain auteur : il a repris mon nom de blogueuse dans son album du même nom. Mais il est tellement rigolo que je lui pardonne. Bon, et puis, quand on étudie la chose de près, c'est moi la voleuse : son album date de 2005. Oups.
    ** Note De La Bibliothécaire : je confirme ses propos au vu de mon expérience quotidienne.

  • Wastburg, de Cédric Ferrand

    wastburg.jpg

    L'histoire : Wastburg est une cité indépendante coincée entre deux bras d'un fleuve, entre deux royaumes qui, au mieux, s'ignorent. Dans un monde où la magie s'est carapatée sans un mot d'excuse, les bourgeois (habitants du bourg, donc) vivent comme ils le peuvent, jonglant avec une corruption galopante, une misère crasse, une tension sociale sur le fil et une totale absence de vision de l'avenir. Le passé magique de la ville pèse de tout son poids, immobilisant la société de Wastburg dans un purgatoire éternel.

    Dans la boue de la cité, le Burmaester est un personnage quasi invisible et récurrent, celui dont tout le monde parle et qu'on ne voit jamais, celui autour duquel gravitent toutes les petites histoires du roman.

    La Garde de la cité constitue le fil rouge du récit. Nous sautons de garde en garde, faisant petit à petit le tour de Wastburg, sous tous ses angles, dans tous ses quartiers. Le tout forme un ensemble de trames secondaires qui tissent la toile de Wastburg, jusqu'à la surprise finale. Mais je ne spoile pas.

    Mon avis : exercice ô combien ingrat ! Critiquer avec franchise et honnêteté le livre d'un type qu'on connaît via son blog, dont on apprécie le travail de blogueur, qui est préfacé par l'auteur d'un de ses plus grands coups de coeur de ces dernières années et édité (sur conseil dudit auteur) par un éditeur dont on aime beaucoup la ligne éditoriale. Ouille.

    L'idée est vraiment originale : un monde construit pour fonctionner avec la magie au quotidien, et qui doit vivre sans. Un monde qui se rétrécit, mais qui lutte pour sa propre survie. Pas de héros ni de quête, ici bas ; c'est la débrouille, l'immoralité et la misère qui prédominent. Et puis, Wastburg propose une superbe vue en coupe d'une cité, avec ses rues et ses arrière-cours, ses gardes et ses blanchons, ses innombrables trafics, la parlure colorée de ses habitants. Un tableau de toute beauté, mais qui est resté, pour moi, un tableau : figé. Sans mouvement, sans émotion, sans dynamique. Je me suis ennuyée. Voilà, c'est dit.

    Je me suis ennuyée, parce que l'histoire n'avance pas, ou tellement lentement qu'on ne sait pas si on va quelque part. Je suis une béotienne, j'ai des "goûts de chiotte", dirait certainement un personnage du roman. J'aime la belle écriture (là, il faut dire que Cédric Ferrand a chiadé sa copie), j'aime les situations originales (ce qui est le cas) mais j'aime aussi quand ça bouge, j'aime le suspens et les cliffhangers, bref, j'aime ce qui constitue bien souvent les blockbusters et les franchises stéréotypées. Puéril, n'est-ce pas ?

    Cela vient peut-être de mon manque d'intérêt pour l'univers des jeux de rôle, où chaque personnage est une histoire et un univers en soi. Cédric Ferrand dit lui-même bien volontiers que son activité de créateur de jeux de rôle a influencé la construction de son récit.

    Alors voilà, je suis fidèle à ma ligne éditoriale : je dis en toute franchise ce que je pense, mais dans ce cas précis, ce n'est pas un exercice très agréable. C'est peut-être pour cette raison que j'ai mis si longtemps à rédiger ce billet (ou comment trouver une excuse débile pour justifier 5 semaines de non publication...).

    Cela posé, je ne peux que vous encourager à vous faire une idée par vous-même. Lisez, car d'autres, bien d'autres, ont aimé.


    Editeur : Les moutons électriques, 2011

    Genre : fantasy crapuleuse

    Lu aussi par Munin, Efelle, Guillaume le Traqueur, Cédric Jeanneret.  Voir également l'interview de l'auteur par Gromovar.