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vengeance

  • Warchild

    Warchild.jpgKarin Lowachee livre là son tout premier roman. Traduit et édité par Le Belial' (plein de coquilles d'ailleurs, une honte !!), son roman reprend les codes du genre space opera pour nous livrer une très belle histoire de l'enfance.

    Joslyn, 8 ans, sur le vaisseau marchand Mukudori, entend depuis sa cachette les pirates prendre d'assaut le bâtiment. Ses parents morts, il est enlevé par le commandant pirate Falcone. Commence alors pour lui un an "d'éducation", le préparant à devenir le mignon de riches clients. Terrorisé par Falcone, aux intentions opaques et perverses, Joslyn apprend à ne pas le provoquer et à ne rien laisser paraître de ses émotions. Alors que Falcone visite une station orbitale à la recherche de clients pour Jos, celle-ci est attaquée. Jos parvient à échapper aux griffes du pirate, mais il est enlevé par les assaillants de la station... Des aliens, ennemis de l'humanité depuis plusieurs décennies.

    Déraciné, formé à la plus cruelle des écoles, celle qui brise la volonté d'un homme - et a fortiori celle d'un enfant - Jos doit faire face une fois de plus à l'inconnu, s'y adapter pour ne pas mourir.

    En résulte un récit touchant sur la perte de l'innocence, le deuil et l'identité. La justesse des personnages est saisissante, sans complaisance pour aucun d'eux. Un récit désenchanté, mais dans lequel le combat pour la vie reste pourtant le plus puissant levier.

    Un bon roman, que j'ai eu du mal à lâcher.

     

    Le Belial', 2009

     

  • Le comte de Monte-Cristo

    « Hein ? Mais c'est un vieux tromblon, ça ! »

    Bah, oui.

    N'empêche, ce bouquin, c’est celui qui m’a fait apprécier le style des « vieux » auteurs - ceux qu’on nous oblige à lire à l’école.

    Je n’aime toujours pas Balzac, Mérimée ou Zola, mais Dumas Père, oui. Sans doute parce qu’il écrivait de la littérature populaire.

    Dumas_MonteCristo.jpg

    Le comte de Monte-Cristo, c’est l’histoire d’une vengeance. Edmond Dantès, un jeune marin marseillais, est accusé d’un crime qu’il n’a pas commis et enfermé au château d’If durant de longues années. Lorsqu’il s’échappe enfin, il a eu le temps d’élaborer ses plans contre ceux qui sont responsables de son emprisonnement. Il mène sa vengeance lentement, avec moult raffinements sadiques. Parallèlement, il récompense ceux qui se sont montré bons.

    Le style feuilletonesque du roman est perceptible (il paraissait en épisode dans un journal avant d’être éditer en un seul volume). Certains rebondissements sont littéralement incroyables (c’est-à-dire on n’y croit pas une seconde) et Dumas, pour gagner quelques sous, a largement délayé la sauce de son récit. Il faut donc être un lecteur à la fois complaisant et patient.

    Pourtant, je lis et relis ce roman depuis plusieurs années, sans jamais m’en lasser. Monte-Cristo est un personnage poignant, mi-ange, mi-démon, qui, au fond, cherche la rédemption. Les principaux protagonistes sont bien campés. On découvre dans ce roman tout l’exotisme de l’Orient, celui rêvé par les européens au début du XIXe siècle. Quelques scènes sont extrêmement touchantes, comme celle de Valentine de Villefort avec son grand-père paralysé. Le français est magnifique…


    Comment, vous n’êtes pas encore dedans ? ;-)

     

     

    Multiples éditions. Trouvable absolument partout, même gratuitement sur Internet (et c’est légal !!)