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L'école des assassins, de Thomas Day et Ugo Bellagamba

Court roman - ou novella - de 150 pages, L'école des assassins est ma première incursion dans l'oeuvre d'Ugo Bellagamba - j'avais déjà lu du Thomas Day, même si je n'en ai pas forcément fait état ici.

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En 2047, une multinationale agressive du pacifique, Voyager Concept, spécialisée en nanotechnologies et produits biomécaniques, développe depuis 20 ans un programme confidentiel visant à créer et mettre à son service un groupe d'une quarantaine de femmes et d'hommes bioaméliorés.

Ceux-ci sont les fers de lance de ses basses oeuvres, des assassins inégalés. Malheureusement pour le directeur des opérations de sécurité, Marion Strauss (oui, il s'appelle Marion), une partie de son groupe est entré en dissidence et refuse d'obéir. Et le plus gros problème provient de son meilleur élément, Peter, dit le Samouraï, le premier des traîtres.

 

Cette oeuvre à quatre mains m'a séduite par sa densité, sa capacité à développer la profondeur de plusieurs personnages en si peu de pages, et puis, évidemment, par son récit vif et alerte. Anticipation, espionnage, baston, nanotechnologies, informatique de pointe... Mais aussi Bushido, sagesses et valeurs nippones traditionnelles (dans lesquelles je retrouve la patte de Thomas Day, telle que dans La voie du sabre). Autant d'ingrédients de divertissement qui fonctionnent. C'est un roman qui assume son genre avec une certaine maestria.

Je ne suis guère friande de romans courts et de nouvelles, je trouve qu'il y manque toujours quelque chose. Mais celui-ci m'a séduite par sa densité, et par l'aboutissement des personnages.

Une lecture que je recommande donc à tout amateur d'anticipation musclée et aux aficionados de nanotechnologies.

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