Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

eragon

  • Brisingr

    brisingr.jpgBrisingr, pour ceux qui vivent hors de la planète fantasy, est le troisième tome du cycle de l'Héritage, de Christopher Paolini. Ce roman au titre imprononçable[1] vient donc après Eragon (déjà adapté au cinéma, un mauvais film dans lequel l'excellent Jérémy Irons s'est fourvoyé -  à moins qu'il n'ait eu besoin d'argent) et L'aîné.

    Bon, soyons francs : le premier volume rassemble tous les poncifs du genre et le deuxième n'est guère plus évolué. Un scénario de fantasy plutôt convenu, avec un adolescent confronté brusquement à une réalité qu'il ignorait et qu'il doit maîtriser très vite s'il veut survivre.

    Objectivement parlant, ce ne sont pas des chefs-d'oeuvre, même si cela se lit sans déplaisir. Si on aime les dragons, comme c'est mon cas, on peut même s'éclater par moment.

    Et subjectivement ? Christopher Paolini n'avait que 15 ans lors de la rédaction du premier volume et quelque chose comme 19 ans au deuxième. On se dit que s'il n'a pas écrit de très bons livres, il avait une excuse.

    Mais, alors ? Que vaut ce troisième volume ?

    Et bien, il est excellent.

    Si. Je vous jure.

    De la maturité, des personnages plus crédibles et une histoire à laquelle on croit enfin. Même l'écriture est plus pleine, plus riche, nuancée. Tout y est. Vraiment, j'ai pris mon pied (merci, mon beauf', de me l'avoir prêté). Bon, évidemment, il faut lire les 2 premiers volumes pour comprendre Brisingr, ce qui pourrait en décourager quelques uns.

    Mais honnêtement, en refermant ce livre, je me suis dit que cela en avait valu la peine. Le récit prend son envol ; et, ça y est, on est pris dans les rêts de l'intrigue et on veut savoir la fin de l'histoire.

    Qui arrivera avec le 4e tome...

     

    Chez Bayard jeunesse :

    1. Eragon - 2004
    2. L'aîné - 2006
    3. Brisingr - 2009

     


    [1] ça se dit "brizinngeur", en avalant les "r"