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roman épistolaire

  • Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows

    le-cercle-litteraire-des-amateurs-depluchures-de-patates.jpgCe roman au titre original et à la forme épistolaire surannée fait une carrière très honorable en librairie, grâce à un bouche à oreille efficace. Toutes les critiques de lecteurs que j'avais entendues étaient bonnes, j'étais donc impatiente de m'y mettre.

    Le cercle de littérature et de tourtes aux épluchures de patates de Guernesey est une curiosité locale, née d'un quiproquo avec l'occupant allemand pendant la guerre. A la fin de celle-ci, une écrivain et journaliste de Londres décide de s'y intéresser et demande à ses membres des témoignages sur le cercle proprement dit, mais aussi sur leur quotidien sous l'occupation allemande. Le roman offre donc la parole à de multiples personnages, tournant autour de la journaliste londonienne et du cercle littéraire de Guernesey.

    Il en ressort un récit rythmé par des lettres courtes, des points de vue parfois opposés, parsemés de cet humour anglais capable de tourner n'importe quelle situation en dérision. Le style est soigné, précis et léger, les personnages souvent cocasses, parfois graves et touchants. Le tout est d'une très grande fraîcheur. J'ai pris un plaisir fou à le lire.

    Foncez !!

     

    Chez Nil, 2009

    Genre : roman épistolaire

  • La couleur pourpre

    couleur_pourpre.jpgUn livre qui a fait du bruit lors de sa sortie : lauréat du prix Pulitzer et de l’American Book Award, il a ensuite été adapté au cinéma par Steven Spielberg, avec Whoopi Goldberg dans son plus beau rôle.

    Ce roman épistolaire raconte l’histoire de Célie, jeune fille noire du sud des Etats-Unis, au début du XXe siècle. Exploitée, violée et battue par son père puis par son mari, Célie écrit à son « cher Bon Dieu » pour épancher sa douleur. Elle est séparée de sa sœur Nettie très tôt, mais son espoir de la revoir un jour lui permet de vivre et d’affronter le quotidien.

    Le résultat est une très belle chronique, vivante et douce-amère, sur l’Amérique rurale d’avant Martin Luther King. Alice Walker, par petites touches, imprime sa marque dans nos esprits. Un livre court et facile à lire, profondément humain.


    Chez Robert Laffont, Pavillons poche, 2008