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Caveutdirequoi "se faire tagger" ?

Bon, voilà, je me dis que je ne suis sans doute pas la seule à tomber des nues presque chaque jour lors de mes errances dans la blogosphère, tout particulièrement en ce qui concerne le jargon du bloggeur.

 

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Or, cela fait des bosses et des bleus, de tomber des nues. Alors autant éviter ces blessures à autrui et expliquer à mes fidèles lecteurs (ceux qui n'ont guère l'habitude de la Toile et qui ne laissent jamais de commentaires - je sais qu'ils existent) ce que je découvre presque quotidiennement de l'univers mystérieux du Web 2.0 - et non pas ":zéro", comme je l'ai déjà vu écrire... Mais je digresse.

Je crée donc une nouvelle série de billets "Caveutdirequoi", série qui débute aujourd'hui même.

Ma bonté me perdra.

 

Se faire tagger : un concept  grammaticalement et linguistiquement incertain, puisque le terme a, on peut le dire, le cul entre deux chaises : tiré de l'anglais et conjugué à la française. Une spécialité de nos cousins québécois, pourtant par ailleurs grands défenseurs de notre belle langue (chez eux, on chècke, on cancèle et on schedule à tout va...). Mais je digresse encore.

Le terme indique donc une pratique répandue parmi les bloggeurs, qui consiste tout simplement à recevoir une invitation (parfois se voir intimer l'ordre) à/de répondre à une question, élaborer une réflexion ou rédiger une critique sur un thème donné. Cela peut être un challenge de lecture avec critique à la clé, ou une simple série de questions auxquelles donner sa réponse.

La démonstration par l'exemple, ici ou encore .

L'intérêt de l'exercice, qui peut paraître puéril, est bien réel et même, multiple :

  • proposer un débat par billets interposés et ainsi ouvrir des perspectives inattendues par la multiplicité des points de vues sur le même sujet,
  • mais aussi se faire des potes dans sa blogosphère et participer à son développement,
  • et, the last but not the least, avoir un sujet tout prêt pour son prochain post lorsqu'on est en panne d'inspiration...

 

Une précision utile : cette pratique n'a rien à voir avec celle qui, sous le même nom, désigne le fait d'associer le nom d'une personne à une photo de lui sur les réseaux sociaux tels que Facebook. Pratique d'autant plus déplorable que contrairement au tag des bloggers, elle se fait en dépit de la personne concernée. A l'insu de son plein gré, oserais-je dire.

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