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Vango, de Timothée de Fombelle

Je l'attendais, l'oeil humide, la truffe aux aguets : le deuxième roman de Timothée de Fombelle. J'avais tant aimé Tobie Lolness que, bien qu'impatiente, j'avais terriblement peur d'être déçue.

Un dimanche de 1934, devant Notre-Dame-de-Paris, quarante séminaristes s'apprêtant à recevoir l'ordination méditent, couchés sur le parvis. Alors que l'évêque s'approche pour initier la cérémonie, la police surgit. L'un des postulants se lève alors et s'enfuit par les toits de Notre-Dame, manquant de se faire tuer par un tireur embusqué.vango.JPG

Ainsi commence la cavale de Vango Romano, un jeune homme poursuivi par un passé nébuleux -  et des assassins qui ne le sont pas moins. Le lecteur le suit dans toute l'europe, l'accompagnant dans les flashbacks qui éclairent son enfance. Vango est à la recherche de son identité, et comme lui, nous la découvrons au fur et à mesure que se déploie l'intrigue. L'histoire n'est pas finie, car le roman devrait être édité, comme Tobie Lolness, sous forme de dilogie.

Vango tient toutes ses promesses : on retrouve le style aérien, souvent humoristique, de l'auteur, au service d'une histoire bien construite. Les protagonistes ont des personnalités originales et attachantes, et sont parfois de véritables personnages historiques. Un grand plaisir de lecture pour un roman qui se lit trop vite...

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